Incrédulité
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) absence de foi
- état, attitude de celui qui doute
- attitude de celui qui est difficile à convaincre
"incrédulité" dans l'encyclopédie
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ALPHONSE-MARIE DE LIGUORI saint (1696-1787)
- Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
- 1 047 mots
Il eut une vie d'infatigable écrivain, de fondateur et de pasteur, dans le contexte du jansénisme italien et de l'incrédulité philosophique du siècle des Lumières. Nourri des spirituels jésuites dont il recommande la lecture (Rodriguez, Saint-Jure, Nepveu), Liguori se consacre à lutter contre le rigorisme moral, en insistant sur la confiance en Dieu et en sa bonté.
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AARON
- Écrit par André PAUL
- 2 108 mots
- 1 média
Et il partagea l'incrédulité de Moïse auprès des eaux de Mériba, ce qui lui valut, à lui aussi, de ne pas entrer dans la Terre promise. L'Haggadah juive tardive s'efforça de blanchir la mémoire d'Aaron en réinterprétant, en des récits populaires et légendaires que l'on repère chez Flavius Josèphe et dans les midrashim, les faits malheureux que certaines pages bibliques lui imputent.
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MASSILLON JEAN-BAPTISTE (1663-1742)
- Écrit par Louise LAMBRICHS
- 6 067 mots
Orateur néanmoins puissant, Massillon, bien qu'il se fût rallié sans ambages à la constitution Unigenitus et que les gens de Port-Royal l'aient alors regardé comme un transfuge, tenait peut-être sa hardiesse d'une teinte janséniste (« l'espérance du pécheur périra avec lui » ; « il y a un temps de pardonner et un temps de punir »), qui lui venait de son passage à l'Oratoire, et d'un vigoureux souci de combattre l'incrédulité caractéristique du xviiie siècle, cette incrédulité « qui croit tout savoir quand elle doute de tout, qui ne se glorifie du naufrage de la foi que pour se calmer souvent sur celui de la pudeur et qui ne connaît pas même assez ce qu'il faut croire pour en douter ».
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PEREDA JOSÉ MARÍA DE (1833-1906)
- Écrit par Sylvie LÉGER
- 2 483 mots
Deux de ses romans reflètent ses opinions morales et religieuses : Rien ne vaut la liberté (El Buey suelto, 1877) est une critique du célibat, dirigée contre Petites misères de la vie conjugale de Balzac ; Tel père, tel fils (De tal palo, tal astilla, 1880) montre la nécessité de la foi religieuse, l'incrédulité étant ici la cause de l'échec sentimental et du suicide du protagoniste.
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LIÉBEAULT AUGUSTE AMBROISE (1823-1904)
- Écrit par Léon CHERTOK
- 2 577 mots
C'est en 1882 que Bernheim lui rend visite ; il se départ de son incrédulité en assistant à ses expériences et en vient à se passionner pour le phénomène. Dès lors, le nombre des adeptes de Liébeault ne cesse de croître. Avec Beaunis, Liégeois, et autour de Bernheim, se forme ainsi l'école de Nancy. Liébeault participe activement à l'étude systématique, clinique et expérimentale, de la suggestion et de l'hypnose, étude qui se développe alors en opposition avec l'école de la Salpêtrière dirigée par Jean Martin Charcot ; il insiste sur le rôle de la suggestion verbale plus que sur l'état hypnotique, auquel tient le groupe parisien.