Incrémentation

"incrémentation" dans l'encyclopédie

• METHODUS INCREMENTORUM DIRECTA ET INVERSA (B. Taylor)

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 2 044 mots
  • 1 média

  Dans le traité titré Methodus incrementorum directa et inversa (Méthodes directes et indirectes d’incrémentation), il invente le calcul aux différences finies qui permet d’étudier le comportement des fonctions numériques sans mettre en œuvre les méthodes du calcul infinitésimal. Dans une célèbre formule, connue maintenant sous le nom de formule de Taylor, il y exprime la différence des valeurs d’une fonction en un point x et en un point a comme une série de puissances des différences (x-a).

• LEVELT PIM (1938- )

  • Écrit par Jean-Luc NESPOULOUS
  • 2 396 mots

  Dépassant le caractère strictement hiérarchique des modélisations antérieures, il inclut dans son modèle : – des boucles rétroactives, internes et externes, venant briser la stricte et rigide séquence des processus, de « haut en bas », du modèle de Garrett ; – la notion d’incrémentation dans la chronologie de mise en œuvre des différentes étapes du traitement de l’information linguistique, depuis sa conceptualisation jusqu’à sa formulation.

• COLORIMÉTRIE

  • Écrit par Bernard LEBLANC
  • 21 018 mots
  • 3 médias

  a-t-elle étudié deux nouveaux systèmes plus cohérents, le CIELUV et le CIELAB, où la luminosité Y se retrouve transformée en une échelle de clarté psychométrique, calculée en racine cubique de luminance, simulant ainsi l'incrémentation de la réponse visuelle. L'espace CIELUV 1976 ou L* u*v* Dans ce nouvel espace, les coordonnées u' et v' sont calculées à partir des composantes X, Y, Z ou X10Y10Z10 avec : u' = 4X/( X + 15Y + 3Z) et v' = 9Y/(X + 15Y + 3Z) Ce système comporte un axe de clarté L* psychométrique et deux coordonnées chromatiques (u* et v*) que l'on obtient par transformation des coordonnées u' et v' : L* = 116 (Y/Yn) 1/3 – 16 u* = 13 L* (u'-u'n) v* = 13 L* (v'-v'n) avec Yn, u'n et v'n correspondant aux coordonnées d'un diffuseur blanc parfait ou à celles de la source de lumière de référence.

• PHOTOGRAPHIE Sensitométrie

  • Écrit par Bernard LEBLANC
  • 46 772 mots
  • 4 médias

  Adoptée à l'origine pour des raisons graphiques, l'échelle des densités optiques s'est rapidement révélée justifiée par sa similitude avec celle du comportement visuel dont l'incrémentation linéaire correspond aux logarithmes des stimuli physiques. Qualitativement, les objets se caractérisent par leur comportement, qui peut varier en fonction de la longueur d'onde de la lumière.