Incurabilité
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, caractère des maladies qui ne sont pas susceptibles de guérison
"incurabilité" dans l'encyclopédie
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DIATHÈSE
- Écrit par Georges TORRIS
- 784 mots
Au xixe siècle, on considérait comme diathèses : la scrofule (tuberculose), le cancer, la goutte, le rachitisme, la gravelle (lithiase) et le rhumatisme, qui avaient en commun l'hérédité, la chronicité et l'incurabilité.
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BONNAFÉ LUCIEN (1912-2003)
- Écrit par Yves THORET
- 4 833 mots
Dans les années 1950 et 1960, il fera partie de ce petit groupe de médecins pionniers de la « psychothérapie institutionnelle », réunis autour de George Daumézon et de Marie-Rose Mamelet, partisans d'une ouverture des hôpitaux psychiatriques, qui encouragent leurs collègues et les équipes soignantes à développer les soins en dispensaire de consultations externes, à tisser des liens forts avec les représentants de la population et à briser l'image d'irréversibilité et d'incurabilité de la maladie mentale.
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TROUBLES DÉPRESSIFS
- Écrit par Emmanuelle CORRUBLE
- 23 879 mots
Elle est caractérisée par des idées de culpabilité, d’indignité, d’auto-accusation, d’incurabilité, par un réveil matinal précoce et une symptomatologie très souvent plus marquée le matin, par l’importance des signes somatiques et un risque suicidaire élevé. Parmi les mélancolies, on distingue les mélancolies délirantes, stuporeuses, catatoniques, anxieuses, confuses et les mélancolies souriantes.
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TROUBLES SEXUELS
- Écrit par Paul BENSUSSAN
- 30 732 mots
La réponse médicale strictement pharmacologique (prescription de médicaments facilitateurs de l’érection) constitue une solution de facilité et, sans accompagnement psychologique, peut conduire le sujet à un quasi-désespoir et à un sentiment d’incurabilité en cas d’échec. Il est en effet essentiel de s’assurer que le sujet a bien pris conscience du conditionnement négatif installé à son insu, évoqué précédemment sous le nom d’attitude de spectateur.
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RÉHABILITATION PSYCHOSOCIALE
- Écrit par Denis MAQUET
- 35 655 mots
Le terme de « handicap psychique » est préféré à celui de « maladie mentale » : il permet de dépasser l’idée d’incurabilité et de déterminisme au profit d’une vision plus dynamique des états psychiques. Il est ainsi possible d’envisager, dans chaque parcours de soins, des solutions adaptées pour une réinsertion sociale, professionnelle, familiale et culturelle.