Incurablement
- Adverbe
Définition
- en médecine, d'une manière incurable, inguérissable
"incurablement" dans l'encyclopédie
-
GÉNÉRATION PERDUE
- Écrit par Jean-Paul MOURLON
- 1 578 mots
- 2 médias
Cette génération était « perdue » en ce sens qu'elle avait hérité de valeurs qui n'étaient plus d'usage dans le monde d'après-guerre ; elle souffrait de l'aliénation spirituelle des États-Unis qui, somnolant sous la politique de « retour à la normale » du président Harding, lui paraissaient incurablement provinciaux, matérialistes, vides d'émotion.
-
LA NOIX D'OR et LETTRES À MITA (C. Campo) Fiche de lecture
- Écrit par Philippe DI MEO
- 4 964 mots
N'en viendra-t-elle pas à reprocher à Simone Weil ses penchants incurablement séculiers et son intérêt pour le rationalisme des Lumières ? Ne lisait-elle pas elle-même de « mauvais livres » plutôt que le Missel, ou le Bréviaire ? Ses lectures n'étaient-elles pas trop hétéroclites ? De fait, dans le recueil de textes rassemblés sous le titre La Noix d'or (trad.
-
L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE, film de John Ford
- Écrit par Jacques AUMONT
- 5 269 mots
La critique française, qui à l'époque n'appréciait guère ce réalisateur jugé lourd et incurablement américain, passa à côté d'un film qui devait devenir le plus populaire de son auteur pour des jeunes gens moins nourris de westerns – tandis que La Prisonnière du désert (The Searchers, 1956) devenait le film de référence de plusieurs réalisateurs. Le pied-tendre, le dur à cuire et l'outlaw Le sénateur Ransom Stoddard, une personnalité, et son épouse Hallie arrivent par le train dans la petite ville de Shinbone ; à la surprise générale, le motif de leur voyage est l'enterrement d'un certain Tom Doniphon.
-
SEZNEC JEAN (1905-1983)
- Écrit par Richard FARGHER
- 5 584 mots
Son identification à la Bretagne est manifeste dans un texte de 1978 où il écrit, à propos de Renan : « Telle est la Bretagne, et Renan est resté – incurablement – breton [...], il invoque ses propres ancêtres dont il a hérité ce trait essentiel, caractéristique des races celtiques : l'idéalisme. » Dans sa leçon inaugurale à Oxford, il choisit de mettre ce trait en lumière, déclarant que ce qu'il cherchait dans l'œuvre d'un grand écrivain c'était « un homme vivant, aux prises avec une tâche sublime, fixant l'instable, aspirant à la perfection éternelle, atteignant enfin le seuil où tous les conflits et toutes les discordes se résolvent en sérénité ».
-
LOISY ALFRED (1857-1940)
- Écrit par Émile GOICHOT
- 12 587 mots
Incurablement sceptique à l'égard des spéculations métaphysiques comme des prétentions du rationalisme à épuiser le mystère de l'univers et de la destinée, il continue d'affirmer que le même principe spirituel engendre le sentiment religieux, la morale, le sens de la solidarité humaine, qu'il est « le support de tous les arts, la source de l'inspiration poétique et de toutes les activités esthétiques ».