Indéterminable
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en sciences, que l'on ne peut déterminer
"indéterminable" dans l'encyclopédie
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NON-ÊTRE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 949 mots
Ce principe est non-être, parce qu'il est indéterminé, indéterminable, tandis que l'être, premier dérivé du principe, est la totalité des déterminations. En exaltant la « puissance du négatif », Hegel admet à son tour une fonction du non-être ; mais il pense que toutes les différences se réintègrent et s'équilibrent dans le tout du savoir absolu, couronnement de la dialectique.
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FINITUDE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 3 030 mots
Pour Plotin, l'infini revêt un sens positif quand il désigne un principe de production capable d'engendrer une série de termes ; le principe est alors illimité par rapport aux termes qui en dérivent et qui sont limités ; le principe suprême est absolument illimité, indéterminé et indéterminable, mais son illimitation est supérieure à toute limitation, elle est féconde, elle fait procéder toutes les déterminations de l'être ; en regard, les termes dérivés, quels qu'ils soient, sont tous limités, composés, et ils lui sont inférieurs, quoique finis, achevés, définis ; Plotin admet d'autre part une indétermination (infinité) de la matière, inversement symétrique de l'infinité du principe ; mais cette indétermination est stérile, elle est absence de formes par opacité, inertie, défection, tandis que le principe premier fait jaillir toutes les formes.
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APORIE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 4 414 mots
» L'Un du Philèbe, comme le Bien de la République, est, certes, le terme de la dialectique ascendante ; c'est lui qui confère aux idées l'essence et l'existence, qui a le pouvoir de rendre connaissant le sujet et connus les êtres, mais il est lui-même le véritable inconnaissable, le déterminant indéterminable. À partir de là, on parle parfois d'un style aporétique en philosophie, qui consiste à inventorier les impasses liées à la position d'un problème, à faire converger les recherches vers un constat d'échec, parfois avec le secret espoir d'en tirer des ressources analogues à celles fournies par la théologie dite « négative ».
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SUPRÉMATISME
- Écrit par Andréi NAKOV
- 14 932 mots
- 4 médias
À l'opposé d'une conception « minimaliste » qui lui est attribuée plus tard, Malevitch va doter ses tableaux d'une signification métaphysique de la couleur pure et de l'infini du blanc (frontière spirituelle indéterminable par excellence), couleur limite, couleur infinie. Un nouveau texte, Création non objective et suprématisme (Vitebsk, 1919), explicite la tendance panthéiste du mysticisme de l'artiste.
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PREUVE, épistémologie
- Écrit par Fernando GIL
- 18 357 mots
- 1 média
Héritant de plusieurs traditions et courants, le néo-positivisme a pour ainsi dire défini les exigences canoniques en matière de preuve, y compris dans leurs difficultés et leurs apories : la critique ultérieure a retenu, pour l'essentiel, les critères positivistes, en se limitant à ajouter que, ces derniers se révélant inaccessibles, il ne saurait y avoir de preuve ou que toute preuve serait foncièrement indéterminable.