Indexicaux
- Adjectif masculin pluriel
Définition
- en linguistique, qui correspondent aux paramètres définis par l'énonciation
Synonyme
- indiciels
"indexicaux" dans l'encyclopédie
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PRAGMATIQUE
- Écrit par Francis JACQUES
- 36 043 mots
Au premier degré correspond l'étude des symboles indexicaux, c'est-à-dire des expressions systématiquement indéterminées dont le sens et la référence varient avec le contexte référentiel : interlocuteurs, coordonnées d'espace et de temps. Pour Bar-Hillel (1954), le contexte se borne à lever l'ambiguïté des indexicaux. Au deuxième degré correspond l'étude de la manière dont la proposition exprimée est reliée à la phrase prononcée, là où la signification communiquée doit être distinguée de la signification littérale.
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JAKOBSON ROMAN (1896-1982)
- Écrit par Nicolas RUWET
- 12 675 mots
- 2 médias
Il a beaucoup nuancé la conception saussurienne de l'« arbitraire du signe » et, reprenant la terminologie de Peirce, il a insisté sur les interactions complexes entre les aspects symboliques, iconiques et indexicaux des signes linguistiques ; particulièrement intéressantes sont ses remarques sur l'aspect « diagrammatique », donc iconique, de la syntaxe : prolongées, ces remarques pourraient éclairer bien des aspects obscurs des relations entre syntaxe et sémantique dans les langues humaines.
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LINGUISTIQUE Domaines
- Écrit par Catherine FUCHS
- 34 104 mots
- 2 médias
Le premier s’intéresse à l’étude des symboles indexicaux, c'est-à-dire les indicateurs de subjectivité que sont les pronoms personnels, les démonstratifs ou déictiques, etc., dont la référence varie avec les circonstances de leur emploi ; cet objet d'étude est plus spécifiquement, on l'a vu, celui des théories de l'énonciation. Le second sous-domaine s’intéresse à l’étude du sens non littéral (implicites, présupposés, etc.
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 129 469 mots
- 9 médias
L'intérêt pour la langue est un trait dominant de la philosophie contemporaine. Non que nos contemporains soient les premiers à découvrir le langage. Celui-ci a toujours été à la place d'honneur dans la philosophie, tant il est vrai que la compréhension que l'homme prend de lui-même et de son monde s'articule et s'exprime dans le langage ; les sophistes grecs sont sans doute les premiers à en avoir pris une conscience aiguë ; Socrate cherche les « définitions », c'est-à-dire le sens permanent de nos mots et de nos phrases ; Platon, dans le Cratyle, s'interroge sur la « justesse » des mots et établit, dans le Théétète et Le Sophiste, que c'est la structure complexe de la phrase, faite d'un entrelacs du nom et du verbe, qui seule permet la fausseté, qui est le pouvoir de dire faux, de dire ce qui n'est pas.