Jà
- Adverbe
Définition
- (vieilli) en ancien français signifie dé jà
"jà" dans l'encyclopédie
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O'NEILL ALEXANDRE (1924-1986)
- Écrit par Robert BRECHON
- 4 534 mots
Poète de la contradiction et de la négation, O'Neill revendique à la fois le naturel de Whitman, le prosaïsme de Machado et la préciosité de Gongora, à qui il a emprunté le titre de son dernier livre, As horas jà de numeros vestidas (Les Heures vêtues de nombres), en 1981. On s'est demandé ce qu'il doit à Fernando Pessoa, avec qui tous les poètes portugais contemporains ont eu à régler leurs comptes.
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BRYCE ECHENIQUE ALFREDO (1939- )
- Écrit par Jean-Marie SAINT-LU
- 5 435 mots
C'est le même humour dévastateur, même s'il n'est jamais vraiment méchant, qu'on trouve dans ses recueils de nouvelles, comme La Felicidad ja, ja (1974, La Felicidad, ah ! ah ! ah !), Magdalena Peruana (1988, Une Lettre à Martín Romaña), Dos señoras conversan (1994, Le Petit Verre de ces dames), ou dans le diptyque intitulé Cahiers de navigation dans un fauteuil Voltaire, dont les deux parties, La Vida exagerada de Martín Romaña (1981, La Vie exagérée de Martín Romaña) et El hombre que hablaba de Octavia de Cádiz (1985, L'homme qui parlait d'Octavia de Cadix) offrent à la fois l'histoire d'un grand amour et la vision désopilante de mai 68 et de ses effets sur un jeune Péruvien installé à Paris.
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SILLANPÄÄ FRANS EEMIL (1888-1964)
- Écrit par Régis BOYER
- 8 677 mots
Il écrit ses premiers poèmes, publie quelques nouvelles dans des journaux puis, sur le conseil d'un éditeur, compose son premier roman, La Vie et le Soleil (Elämä ja Aurinko, 1916), qui fut aussi son premier succès en même temps qu'il annonce tous les grands thèmes de l'œuvre. Le héros en est un jeune homme, un étudiant comme l'auteur, qui rentre à la ferme natale et, au cours d'un été mouvementé, y découvre l'amour, sous deux formes différentes, non en soi mais à travers la nature où il vient d'être replongé.
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SOVIÉTIQUES LITTÉRATURES DES NATIONALITÉS
- Écrit par Jean CATHALA
- 4 803 mots
La littérature kazakhe connaît un essor remarquable : à Aouézov (1897-1961), dont le roman Abaï revêt le sens d'une épopée nationale, ont succédé des écrivains de valeur tels Nourpeïssov (Le Sang et la sueur), Alimjanov (La Flèche de Makhambet) ou le poète Souleïmenov (Le Livre de glaise, Az i ja). Il est au reste remarquable que, parmi les meilleurs poètes de l'ex-U.
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Wozzeck, BERG (Alban)
- Écrit par Christian MERLIN
- 4 575 mots
Texte Début du monologue «Wir arme Leut!» de Wozzeck (scène 1 de l'acte I), interprété par Dietrich Fischer-Dieskau: Wir arme Leut! Sehn Sie, Herr Hauptmann, Geld, Geld! Wer kein Geld hat! Das setz einmal einer Seinesgleichen auf die moralische Art in die Welt! Man hat auch sein Fleisch und Blut! Ja, wenn ich ein Herr wär', und hätt' einen Hut, und eine Uhr und ein Augenglas und könnt' vornehm reden, ich wollte schon tugendhaft sein!Nous, pauvres gens! Voyez-vous, mon Capitaine, l'argent, l'argent! Celui qui n'a pas d'argent! Comment fera-t-il pour mettre son pareil au monde d'une façon morale! On est fait aussi de chair et de sang! Ah oui, si j'étais un Monsieur, si j'avais un chapeau et une montre et un monocle, et si je connaissais le beau langage, je voudrais bien être vertueux! © copyright 1926 by Universal Edition A.