Jain
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- en religion, relatif au jaïnisme, religion fondée en Inde qui vise à délivrer l'âme de la transmigration, du passage dans un autre corps (qui implique la non-violence)
- djaïn
- jaïn
- jaina
- jaïna
Synonymes
Employé comme nom
- en religion, adepte de cette religion
"jain" dans l'encyclopédie
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AHIṂSĀ
- Écrit par Anne-Marie ESNOUL
- 2 551 mots
La compassion à l'égard de tous les êtres explique l'importance prise par la non-violence dans les milieux bouddhiques, mais ce sont les jaïn qui en ont fait l'application la plus stricte. Soucieux d'éviter toute atteinte à la vie, même sous ses formes les plus élémentaires, les moines jaïn en sont venus à des précautions extrêmement minutieuses : filtrer l'eau, se couvrir la bouche d'un linge pour ne pas risquer d'absorber quelque insecte, balayer soigneusement la place où l'on va s'asseoir pour ne point écraser le moindre être vivant, etc.
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KANNARA ou KANNADA LANGUE & LITTÉRATURE
- Écrit par François GROS
- 15 221 mots
Cāvuṇḍarāya, ministre, patron de Ranna, compile en 978 la vie des soixante-trois grands hommes du calendrier jaïn, le Triṣaṣṭilakṣaṛa-mahāpurāṇa. Vers 1930, on exhuma le Vaḍḍārādhane, important exemple de la prose kannara ancienne, vivante et colorée, malgré les aspects dogmatiques et conventionnels du sujet traité (dix-neuf biographies des grandes âmes du jaïnisme).
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VIDEHA
- Écrit par Roland BRETON
- 1 439 mots
) comme le IIe concile jaïn (ve s.). Le pays de Videha, devenu celui de Mithila, a gardé une forte conscience de son identité ethnique comme de ses traditions hindoues, mais n'a fait qu'être soumis politiquement à toutes les entreprises unificatices du Magadha.
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TAMOULES LANGUE & LITTÉRATURE
- Écrit par François GROS
- 18 036 mots
Daté du viiie siècle, il a des analogies avec un kāvya plus populaire, et souvent imité, du ixe ou xe siècle, le Cīvakacintāmaṇi, où la morale jain ne triomphe qu'à la fin, quand le héros, l'empereur Cīvakaṉ, aura épuisé tous les aspects de la vie mondaine. Une dizaine de poèmes épiques attestent aussi la prépondérance jain, qui se retrouve dans les œuvres gnomiques, collection disparate de dix-huit œuvres brèves, postérieures au Saṅgam (dont la composition s'étale, semble-t-il, du ive au ixe s.
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OṂ
- Écrit par Jean VARENNE
- 4 731 mots
Les religions indiennes (hindoue, bouddhique, jaïn) utilisent, en effet, dans leurs liturgies respectives, non seulement des chants et des prières de type classique, mais aussi de brèves formules, souvent dépourvues de signification, qui ponctuent les divers actes rituels tant publics que privés. Ces interjections, qu'elles soient articulées ou qu'elles affectent la forme de simples résonances (voyelles nasalisées), sont considérées comme des « instruments de pensée » (c'est le sens premier du mot « mantra »), parce que leur fonction, semblable à celle du yantra sur le plan visuel, est d'agir sur l'organe mental (le manas) en vue d'obtenir l'attention contemplative qui donnera sa pleine efficience au rite.