Jalouse
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui désire fort
- qui envie la gloire, le succès, les talents, etc. d'autrui
- qui est tourmentée par la crainte de voir la personne aimée préférer quelqu'un d'autre et de manquer de fidélité
- qui est très attachée à
Employé comme nom
- celle qui désire fort
- celle qui envie la gloire, le succès, les talents, etc. d'autrui
- celle qui est tourmentée par la crainte de voir la personne aimée préférer quelqu'un d'autre et soit infidèle
- celle qui est très attachée à
- fleur également appelée "œillet de poète"
Forme dérivée du verbe « jalouser »
"jalouse" dans l'encyclopédie
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JALOUSIE
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 6 930 mots
Sémantiquement et psychologiquement, la jalousie est inséparable du désir. Bossuet prête au mot le sens de « passion sans partage » lorsqu'il écrit : « Combien de Romains furent jaloux de la liberté. » C'est le « zèle extrême » qu'atteste, à l'origine, le provençal gelos, fréquent dans la poésie des troubadours, entre les années 1135 et 1150. L'influence du coq ou jal aurait, selon Grzywacz, déterminé la forme française.
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ÉRINYES ou EUMÉNIDES
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 056 mots
Des écrivains postérieurs les nomment Alecto (l'Implacable), Tisiphone (la Vengeresse du meurtre) et Mégère (la Jalouse). Déesses primitives, elles ne reconnaissent que leur propre loi, et Zeus lui-même doit leur obéir. On les représente ailées, coiffées de serpents et armées de fouets ou de torches. Elles habitent le royaume des Ombres. Elles punissent impitoyablement tous les crimes contre les lois de la société humaine, notamment les fautes contre la famille : elles tourmentent sans répit leur victime, qu'elles frappent souvent de folie.
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‘IRĀQĪ (1211-1289)
- Écrit par Michèle ÉPINETTE
- 1 398 mots
A la mort de celui-ci, ‘Irāqī prend sa succession, mais, jalousé par plusieurs de ses disciples, il décide de partir vers le Ḥidjāz. Poursuivant son voyage jusqu'en Asie Mineure, il rencontre le shaykh Ṣadr ed-dīn de Konya, auprès duquel il recevra l'enseignement du célèbre mystique Ibn al-‘Arabī. ‘Irāqī se rend ensuite en Égypte, puis en Syrie, où son fils le rejoindra.
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COMÉDIE DE CAPE ET D'ÉPÉE
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 1 965 mots
Les auteurs français — d'Ouville, l'initiateur du genre (L'Esprit folet, La Dame suivante), Scarron (Jodelet ou le Valet maître, Le Gardien de soy-mesme), Thomas Corneille (L'Amour à la mode, Le Geolier de soy-mesme), Boisrobert (La Jalouse d'elle mesme, La Folle Gageure) — suivent exactement leurs modèles espagnols (Lope de Vega, Tirso de Molina, Rojas, Calderón, Montalván), reprenant titres et intrigues, noms de personnages et de lieux, cadre et couleur locale.
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RICHARD II (1367-1400) roi d'Angleterre (1377-1399)
- Écrit par Roland MARX
- 2 540 mots
Proclamé majeur en 1389, il entend exercer une autorité jalouse, veut ignorer les intérêts des puissants féodaux, faire fi de certains intérêts des élites sociales représentées au Parlement. Une première tentative tyrannique marque le début de son règne personnel, puis en 1396 commence sa « seconde tyrannie ». Organisant un gouvernement central fort, il s'appuie localement sur des shérifs soigneusement sélectionnés, utilise son sceau personnel pour hâter la transmission d'édits et de lettres patentes, organise une garde personnelle d'archers, fait pression sur le Parlement quand il veut bien le réunir, n'hésite pas à faire arrêter et condamner ses principaux adversaires ; en février 1399, il dépouille de son héritage Henri Bolingbroke, héritier légitime de Jean de Gand.