Jam-session
- Nom féminin singulier
Définition
- (mot anglais) en musique, séance d'improvisation d'un groupe de musiciens de jazz
"jam-session" dans l'encyclopédie
-
VALDÉS BEBO (1918-2013)
- Écrit par John LITWEILER
- 2 339 mots
- 1 média
Participant à de nombreuses descargas (jam-sessions), il figure sur le célèbre album Cuban Jam Session (1952), première jam-session enregistrée à Cuba et acte fondateur de la naissance du latin jazz. Il participe ainsi à plusieurs sessions d’enregistrement pour le label américain Verve et collabore avec le pianiste Nat King Cole pour son album Cole Español (1958) tout en multipliant les rencontres avec d’autres jazzmen.
-
Bimini, ADDERLEY ("Cannonball")
- Écrit par Eugène LLEDO
- 2 375 mots
Cette même année, lors d'une jam-session dans l'orchestre d'Oscar Pettiford, il se montre si convaincant – on voit en lui le nouveau Charlie Parker, qui vient de mourir – que Pettiford l'engage. Il forme en 1956 un quintette avec son jeune frère cornettiste Nat Adderley (Nathaniel Adderley, 1931-2000), puis rejoint Miles Davis, qui crée son fameux sextette avec John Coltrane.
-
PAGE WALTER (1900-1957)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 914 mots
Il joue notamment avec Sidney Bechet, Vic Dickenson (The Vic Dickenson Septet, 1953 et 1954), Buck Clayton (A Buck Clayton Jam Session : the Huckle-buck and Robbins' Nest, 1953), Mel Powell, Billie Holiday, Wild Bill Davison, Roy Eldridge... Walter Page meurt le 20 décembre 1957, à New York. Walter Page est l'un des promoteurs de la walking bass (basse « ambulante », technique de jeu à la contrebasse en pizzicato à une note par temps – quatre notes par mesure jouées avec une grande variété de nuances – et produisant une impression de marche, de progression).
-
Nouar, RIMITTI (Cheikha)
- Écrit par Eugène LLEDO
- 3 385 mots
Au cours d'une jam-session à Paris, il aurait, par son jeu, ébahi Jaco Pastorius, le mythique bassiste de Weather Report. Dans ce morceau, le bendir, un tambour berbère sur cadre avec résonateur, accentue les temps impairs de la mesure. La guitare d'entrée rappelle les influences flamenco des musiciens oranais, alors que la boîte à rythmes fait, avec son clap, référence au raï authentique, avant sa dilution dans la pop music internationale.
-
CLAYTON BUCK (1911-1991)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 041 mots
Dans sa discographie comme leader, on mentionnera A Buck Clayton Jam Session : the Huckle-buck and Robbins' Nest (1953), How Hi the Fi (1953-1954), Buck Clayton Jams Benny Goodman (1953-1954), Jumpin' at the Woodside (1954-1955). Sa discographie de sideman est pléthorique ; on citera, avec Count Basie, Swingin' at the Daisy Chain (1937), One o'Clock Jump (1937), Topsy (1937), Jumpin' at the Woodside (1938), Dickie's Dream/Lester leaps in (1939) ; avec Teddy Wilson, Why Was I Born ? (1937), Can't Help Lovin' Dat Man (1937), My First Impression of You/If Dreams Come True (1938) ; avec Billie Holiday, Getting Some Fun out of Life (1937), Trav'lin' All Alone/He's Funny That Way (1937), Back in your own Back Yard (1938) ; avec Sidney Bechet, Brussels Fair '58 (1958).