Jazz-band
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot anglais) en musique, orchestre, groupe de jazz
"jazz-band" dans l'encyclopédie
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OLIVER JOE dit KING (1884 ou 1885-1938)
- Écrit par Alain GERBER
- 1 693 mots
En stimulant dans son orchestre, à côté de la polyphonie traditionnelle, l'improvisation individuelle, il s'affranchit de la conception rigoureusement collectiviste qui dominait alors et prépare ainsi le terrain à l'irrésistible ascension de Louis Armstrong (qui occupera le poste de second trompette dans son orchestre, le Creole Jazz Band, en 1922).
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DIXIELAND
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 5 917 mots
Cet enregistrement et les suivants, dont Tiger Rag, Dixie Jazz Band One Step et At the Jazz Band Ball, sont représentatifs du jazz joué par les musiciens blancs, techniquement irréprochables mais beaucoup moins créatifs que les Noirs. L'approche de la musique noire était incarnée par Buddy Bolden, premier grand cornettiste de jazz. Son style vigoureux fut marqué par le blues dès les années 1890, avec des inflexions à « faire pleurer les notes » et un jeu dans le registre émotionnel.
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ARMSTRONG LOUIS (repères chronologiques)
- Écrit par Pierre BRETON
- 3 802 mots
1922 Louis Armstrong rejoint à Chicago le Creole Jazz Band de King Oliver. 1923 Au sein du Creole Jazz Band de King Oliver, Louis Armstrong, au cornet, grave ses premiers enregistrements : Just Gone, Canal Street Blues, Mandy Lee Blues tous trois le 5 avril), Weather Bird Rag, Dipper Mouth Blues (6 avril), Sobbin' Blues (entre le 22 et le 29 juin), Working Man Blues (octobre), Chattanooga Stomp (15 octobre).
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JONES THAD (1923-1986)
- Écrit par Pierre BRETON
- 2 104 mots
En 1964, il collabore au sextette de George Russel et au Concert Jazz Band de Gerry Mulligan. Il forme ensuite un quintette avec Pepper Adams et fonde, en 1966, avec le batteur Mel Lewis, son propre grand orchestre. En 1981, il regagne les rangs de la famille basienne. Musicien recherché par les studios, il réalise de nombreux enregistrements avec Thelonious Monk, George Russel et Charlie Mingus.
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CHEVALIER MAURICE (1888-1972)
- Écrit par Jean-Claude KLEIN
- 2 419 mots
- 3 médias
Son personnage de dandy « faubourien » est parfaitement accordé à l'esprit des années folles qui se caractérisent par une explosion de gaieté frivole, sur un fond de jazz-band. Ses succès sont les chansons-locomotives des revues dont il est la tête d'affiche (Dans la vie faut pas s'en faire, tirée de l'opérette Là-Haut, 1921 ; Valentine). De 1928 à 1935, il séjourne aux États-Unis, où il est l'une des principales vedettes cinématographiques de Hollywood ; il interprète de nombreux films musicaux, notamment sous la direction d'Ernst Lubitsch (Parade d'amour, 1930 ; La Veuve joyeuse, 1934).