Je-ne-sais-quoi
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- chose qu'on ne saurait définir
"je-ne-sais-quoi" dans l'encyclopédie
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RYKIEL SONIA (1930-2016)
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 4 597 mots
- 1 média
Après avoir proposé une mode féminine qui combine l'aisance, la désinvolture moderne et un « je ne sais quoi » de nostalgique, Sonia Rykiel s'est imposée comme l'interprète privilégiée de deux générations de femmes en quête de leur identité. Elle a instauré, à travers ses créations, plus qu'une mode, une véritable philosophie de l'existence, jalonnée d'interrogations et de prises de position sur la société, la place des femmes, la notion de bonheur, l'esthétique.
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LA BELLE ET LA BÊTE, film de Jean Cocteau
- Écrit par Jacques AUMONT
- 4 898 mots
- 1 média
Il faut fuir comme la peste toute velléité d'atteindre la poésie par une image trop travaillée ; l'image doit nous plaire par sa grâce, sa justesse, et par un je-ne-sais-quoi qui interdit tout expressionnisme. De cette leçon, un cinéaste comme Jacques Demy se souviendra toujours, mais on retrouve quelque chose de l'esprit de Cocteau chez bien d'autres cinéastes français, de Robert Bresson à Leos Carax.
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BERGMAN INGRID (1915-1982)
- Écrit par Hubert HARDT
- 5 391 mots
- 2 médias
Hitchcock, flairant en elle ce « je ne sais quoi » qui confère au personnage et à l'intrigue leur vie et leur mystère, lui fait tourner coup sur coup trois films : La Maison du Dr Edwards (Spellbound, 1945), Les Enchaînés (Notorious, 1946), avec Cary Grant, et Les Amants du Capricorne (Under Capricorn, 1949). Revoyant, trente ans après, la Jeanne d'Arc de Victor Fleming, Ingrid Bergman relève les faiblesses de ce film trop léché mais surtout critique son jeu d'où la beauté devrait rayonner d'ailleurs que des afféteries d'un métier parfait.
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AUX ORIGINES DE L'ABSTRACTION. 1800-1914 (exposition)
- Écrit par Isabelle EWIG
- 6 014 mots
Toutefois, il serait faux de croire que les artistes ont lu scrupuleusement tous ces traités afin de les appliquer : ils y ont recouru comme à une nouvelle source d'inspiration, mise au service de ce je ne sais quoi qui fait la peinture. Charles Henry lui-même, auteur d'une « Introduction à une esthétique scientifique » (1884), ne disait-il pas : « On ne prétendra pas que je veux substituer à la réaction de l'artiste le mécanisme d'un instrument.
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INDIVIDUALISME ET HOLISME
- Écrit par Rémi LENOIR
- 7 039 mots
Cette notion désigne tout ce qui se donne dans les conduites, dans les productions humaines, ce « je ne sais quoi » qui constitue la totalité concrète vers laquelle prennent sens les activités sociales. Elle renvoie à une totalité irréductible à ses manifestations, comme la langue qui ne se réduit pas à la parole. La distinction qu'opère Geoffrey Hartman à la suite de Hegel entre « esprit objectif » et « esprit objectivé » pose le principe d'un sens fait chose, l'esprit objectivé étant tout ce qui se livre dans chacune des conduites et des œuvres concrètes sans leur être immédiatement réductibles.