Jean

"jean" dans l'encyclopédie

• JEAN LE BLEU, Jean Giono Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 7 645 mots

  Jean le Bleu est un récit autobiographique de Jean Giono (1895-1920) publié en novembre 1932 chez Grasset. Peu auparavant, plusieurs fragments avaient paru dans des revues, dont « La femme du boulanger » à la NRF. Fils unique d'une famille pauvre de Manosque, Giono a trouvé sa vocation d’écrivain au lendemain de la guerre de 1914-1918, dont le traumatisme fera de lui un pacifiste résolu.

• JEAN LIVRE SECRET DE

  • Écrit par Michel PEZIN
  • 1 774 mots

  L'importance de l'écrit gnostique qu'est l'Apokryphon (ou Livre secret) de Jean se mesure au nombre des versions antiques qu'on en a retrouvées : trois dans la bibliothèque de Nag Hammadi (Codex II, III et IV) et celle du papyrus copte de Berlin no 8502. Ce texte, qui était connu par des citations et des allusions d'Irénée (Adv. haereses, I, xxix et xxx), se présente comme une révélation faite par le Sauveur à Jean, fils de Zébédée, et développe des thèmes judéo-chrétiens, mais repensés par les gnostiques de manière à répondre à la double question qui les préoccupait essentiellement : d'où vient le mal ? et comment échapper à ce monde pour retrouver la demeure céleste primordiale ? Après avoir déclaré à Jean qu'il est « le Père, la Mère et le fils », le Sauveur lui promet de lui enseigner « ce qui est, ce qui était et ce qui sera ».

• JEAN L'EXARQUE

  • Écrit par Roger BERNARD
  • 3 534 mots

  On doit également à Jean l'Exarque quelques sermons, dont les plus connus et les plus sûrement authentiques ont trait à des fêtes religieuses. Jean l'Exarque est l'un des représentants les plus éminents de l'école de Preslav, ville de la Bulgarie orientale, dont ce monarque lettré qu'était Siméon avait fait sa capitale et le principal centre culturel de son État.

• PRÊTRE JEAN

  • Écrit par Jean RICHARD
  • 3 465 mots

  On ne sait trop ce que dissimule la première attestation retenue : celle de la visite d'un archevêque des Indes, Jean, au pape Calixte II (1122). Mais la première mention du Prêtre Jean montre qu'on reconnut celui-ci dans le Gūr-khān des Kara Kitay, vainqueur en 1141 du sultan de Perse, Sanjar. On reconnut aussi le Prêtre Jean (ou le roi David) en Gengis khān, lorsque celui-ci vainquit le sultan de Khorezm en 1221.

• APOCALYPSE DE JEAN

  • Écrit par Jean HADOT
  • 35 969 mots
  • 3 médias

  Elle considère comme peu vraisemblable que le voyant de l'Apocalypse soit un apôtre, et surtout l'apôtre Jean, si, comme beaucoup l'admettent, il était déjà mort bien avant la date traditionnelle. Il semble plus raisonnable de laisser la question ouverte en gardant l'anonymat à ce Jean le Prophète, dont l'œuvre nous est parvenue sous le nom de Jean l'Apôtre.