Jennérienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- se dit de la vaccination contre la variole mise au point par Jenner
"jennérienne" dans l'encyclopédie
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ÉRUPTIVES MALADIES
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 3 269 mots
Son éradication grâce à la vaccination jennérienne (ainsi appelée du nom de son initiateur Edward Jenner, 1749-1823) est une des grandes victoires de la médecine du xxe siècle. Cette vaccination utilisait un virus similaire, le cow pox, qui provoquait la vaccine chez les bovins. Ce virus est inoffensif pour l'homme et il l'immunise contre la variole.
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VACCINS
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 22 889 mots
- 4 médias
La vague des premiers vaccins, qui débute en 1879-1880, a cherché à mimer la vaccination jennérienne en atténuant la virulence d’agents pathogènes par adaptation des bactéries et virus à de nouveaux environnements : vieillissement des cultures bactériennes (choléra des poules), exposition à l’oxygène (charbon), dessiccation (rage), passage du microbe dans des animaux peu réceptifs (rouget du porc), etc.
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VARIOLE
- Écrit par Robert FASQUELLE et Jacques MAURIN
- 28 141 mots
- 1 média
Mais trois faits limitent son expansion, inhérents à la technique jennérienne de la transmission de la vaccine de bras à bras : on ne dispose pas toujours facilement d'un donneur ; par passage d'homme à homme, la vaccine « s'épuise » ; en même temps que la vaccine, on risque de transmette la syphilis au receveur. Nous sommes en 1864. L'Académie de médecine s'inquiète ; le Congrès de médecine de Lyon met le problème de la « syphilis vaccinale » à son programme.
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MALADIES INFECTIEUSES
- Écrit par Catherine DUPUIS
- 31 922 mots
- 1 média
Le meilleur exemple de maladie complètement éradiquée (grâce à la vaccination jennérienne) est fourni par la variole ; l'O.M.S. a célébré, en 1980, la disparition de cette maladie dans le monde. Faute de ce résultat idéal qu'est la disparition totale d'une maladie, les mesures prophylactiques basées sur la connaissance épidémiologique ont amené dans de nombreux pays un net recul de maintes maladies infectieuses qui, tout en demeurant endémiques, sont suffisamment contenues par les structures sanitaires pour ne pas s'épidémiser ou tout au moins ne donner lieu qu'à des foyers minimes et circonscrits, dits sporadiques ; tel est le cas, dans nos régions, de la fièvre thyphoparatyphoïdique, de la diphtérie, de la méningite cérébro-spinale.
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PASTEUR LOUIS (1822-1895)
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 35 421 mots
- 2 médias
Cette absence de récidive avait même incité certains médecins du xviiie siècle à pratiquer, en reprenant d'anciennes méthodes chinoises, l'inoculation préventive à des enfants de broyats de croûtes de varioleux pour tenter de les protéger contre la variole ; les résultats étaient beaucoup plus aléatoires que ceux de la vaccination jennérienne. La question de l'utilité de « l'inoculation » restait donc encore très discutée au xixe siècle ; cette question s'inscrivait d'ailleurs parfaitement dans le cadre des grands débats sur les mécanismes de l'évolution soulevés à cette époque.