Joliesse
- Nom féminin singulier
Définition
- (en langage recherché) caractère de ce qui est agréable à voir
"joliesse" dans l'encyclopédie
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BARCAROLLE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 432 mots
Bernard) ; il n'est pas, en effet, exempt de fadeur, de joliesse surannée, ni de « tierces sucrées » ; cadences et séquences identiques se suivent inexorablement. Mendelssohn (« Venetianisches Gondellied », dans les Romances sans paroles), Tchaïkovski, Dvořák, Massenet ont beaucoup plu dans les salons de leur temps en utilisant de tels moyens ; mais n'ont-ils pas trop sacrifié à une convention esthétique passagère ? Toutefois, on doit mettre à part la Barcarolle en fa dièse majeur, opus 60, de Chopin, les treize barcarolles de Fauré, la barcarolle, opus 108, de Saint-Saëns, celle enfin qui est extraite des cinq pièces qui composent Im Freien de Bartók.
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ALLÉGRET MARC (1900-1973)
- Écrit par Michel FLACON
- 1 498 mots
Au service des auteurs à succès, qu'ils s'appellent Marcel Achard, Noël Coward, Marcel Pagnol, Henry Bernstein, Hector Malot ou Louis Hémon, il apporte, pour le pire, une fadeur distinguée, pour le meilleur la joliesse douce-amère perceptible dans Lac aux dames (1934) ou Félicie Nanteuil (1945). Marc Allégret est aussi le révélateur des interprètes célèbres, qu'il s'agisse d'amateurs doués comme Gide, dont il trace un « portrait-souvenir » attachant (Avec André Gide, 1950), ou de ces « futures vedettes » (titre d'un film réalisé en 1955) qu'il a tenues sur les fonts baptismaux, tels Jean-Pierre Aumont, Simone Simon, Michèle Morgan, Brigitte Bardot.
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ZUCCARELLI FRANCESCO (1702-1788)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 1 508 mots
- 2 médias
En 1866, Redgrave juge les œuvres de Zuccarelli « fades et insipides à force de joliesse ». On perçoit pourtant, dans les meilleures d'entre elles, la finesse de l'interprétation poétique que le peintre a voulu donner de la nature.
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RÉQUICHOT BERNARD (1929-1961)
- Écrit par Alain JOUFFROY
- 2 952 mots
La peinture était pour Réquichot une gesticulation consciente des nerfs et de la pensée, une ouverture sur le vif : son expérience intérieure n'est pas sans faire songer à Artaud, à Bataille, à toutes les consciences orageuses qui refusèrent d'embrigader l'esprit dans la ratiocination et la joliesse. Il détruisait parfois certaines toiles : « Mes créations ne sont pas faites pour être vues.
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MIQUE RICHARD (1728-1794)
- Écrit par Daniel RABREAU
- 3 620 mots
- 1 média
Les fabriques construites autour de ce pavillon, dans un cadre « à l'anglaise » imaginé par le jardinier Richard, assisté du peintre Hubert Robert, sont en harmonie de ton : le Temple de l'Amour (1778), le Belvédère, le Théâtre miniature (1780) et le Hameau rustique (1783-1787) ont une grâce, une joliesse bien éloignées du style robuste des fabriques que Soufflot, Thévenin, Ledoux et bien d'autres construisent dans les parcs de Touraine et d'Île-de-France.