Joug
- Nom masculin singulier
Définition
- en agriculture, pièce de bois utilisée pour atteler des bœufs
- dans l'Antiquité, à Rome, symbole de la soumission d'une armée vaincue
- contrainte matérielle ou morale
- en technologie, fléau d'une balance
"joug" dans l'encyclopédie
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MÉDICIS ALEXANDRE DE (1512-1537)
- Écrit par Gérard RIPPE
- 893 mots
Son cousin Lorenzino (le Lorenzaccio d'Alfred de Musset) l'assassine, mais Florence n'en profitera pas pour secouer le joug.
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TRIBUT, Russie
- Écrit par Wladimir VODOFF
- 913 mots
Dès l'établissement du joug mongol (1240), la Russie doit acquitter un tribut à la Horde d'or. À l'origine, il est perçu directement par des fonctionnaires mongols, après le recensement de la population. Mais, au début du xive siècle, le tribut, appelé couramment vychod (le terme général dan était plutôt réservé à l'impôt payé au prince par la population rurale libre), était collecté par les princes russes, centralisé par les grands-princes et reversé par eux à la Horde.
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ZEUGME, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 941 mots
On peut compliquer ce procédé par l'emploi d'une figure de grammaire consistant à « atteler » (zeugma signifie « joug » en grec) deux ou plusieurs termes à l'aide d'un mot sous-entendu qui ne s'accorde pas (en nombre, en genre, etc.) avec le mot exprimé. Le lecteur supplée aisément le verbe en rétablissant l'accord avec le sujet : « L'air était plein d'encens et les prés de verdure » (Hugo).
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SERGE DE RADONÈGE saint (1314 env.-1392)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 3 959 mots
Il conseille les princes et les métropolites de Moscou, accepte des missions politiques pour favoriser le rassemblement des terres russes autour de Moscou, seul moyen de libérer la nation du joug asiatique. En 1380, il bénit le grand-prince Dimitri lorsqu'il ose affronter les Tatars, qu'il bat à Koulikovo. Sa vie intérieure, qui se traduit par l'humilité, la douceur et l'amour actif, nous reste cachée.
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SHEMA
- Écrit par Ernest GUGENHEIM
- 1 099 mots
Par ce premier verset et par l'ensemble de ce texte, le juif proclame l'unité de Dieu, sa propre soumission au « joug de son règne » dans le souci de conformer sa vie à la Loi divine. Le Shema marque non seulement les limites de la journée juive (puisqu'il se récite le soir et le matin), mais aussi celles de l'existence du juif : c'est la première parole que l'enfant apprend à balbutier et la dernière que profèrent les lèvres de l'agonisant.