Jouisseur
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui est sensuel
Employé comme nom
- celui qui cherche à jouir, à tirer un grand plaisir de toute entreprise
"jouisseur" dans l'encyclopédie
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SFORZA LES
- Écrit par Michel BALARD
- 1 651 mots
À sa mort, en 1466, Galéas-Marie (1444-1467), prince violent et jouisseur, dirige le duché mais est victime d'un complot. Bona de Savoie assure la régence jusqu'en 1479, lorsque Ludovic le More s'empare du pouvoir au nom de Jean Galéas (1469-1494). En 1498, Milan est occupée par les armées du roi de France, Louis XII ; Ludovic s'y rétablit en 1500, mais il est fait prisonnier des Français.
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SACHS MAURICE (1906-? 1944)
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 2 144 mots
Traître et escroc, il est l'homme de toutes les contradictions : amoureux des deux sexes, vrai juif et (faux ?) chrétien, jouisseur et mystique, il peut à la fois écrire un livre sur Maurice Thorez et se compromettre quelques années plus tard avec les milieux troubles de la collaboration. Dans sa jeunesse, il a fréquenté Cocteau et le tout-Paris, Gide et Max Jacob, également Violette Leduc.
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GEORGE Ier (1660-1727) roi de Grande-Bretagne (1714-1727)
- Écrit par Pierre JOANNON
- 3 359 mots
Jouisseur dénué de principes, il se révèle un homme d'État prudent et avisé. Il assainit les finances publiques et entreprend d'enrichir la nation en favorisant le développement du capitalisme. La paix qu'il s'attache à préserver, en s'efforçant notamment de maintenir l'entente avec la France, lui permet d'accroître les avantages commerciaux de l'Angleterre.
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APICIUS (25 av. J.-C. env.-env. 37)
- Écrit par Nicole BLANC et Anne NERCESSIAN
- 4 348 mots
Sa fin est celle d’un dandy plus que d’un jouisseur puisque, voyant son patrimoine diminuer sous l'effet de sa ruineuse passion, il s'empoisonna, plutôt que de changer son train de vie (Sénèque, Ad Helviam, 10, 9). On peut situer sa mort vers la fin du règne de Tibère (37 après J.-C.). Le moraliste Sénèque a vu en lui un corrupteur, qui « tint école de gourmandise et infecta le siècle de ses leçons » (Sénèque, ibid.
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ANNONE
- Écrit par Yann LE BOHEC
- 4 699 mots
L'attitude de l'empereur s'explique vraisemblablement par des motifs politiques : une famine risque toujours de provoquer des troubles qui le renverseront ; le peuple de Rome, jouisseur et conscient de cette situation, n'exige plus que « du pain et des jeux » (Juvénal). L'État fournit donc des céréales puis d'autres denrées, qu'il prélève à titre d'impôt (dîme sicilienne), qu'il réquisitionne ou achète.