Joule
- Nom masculin singulier
Définition
- en physique, unité de mesure de travail, de symbole J
"joule" dans l'encyclopédie
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LOI DE JOULE
- Écrit par Bernard PIRE
- 480 mots
- 1 média
Le physicien anglais James Joule (1818-1889) établit en 1841 la loi qui porte son nom ; celle-ci lie la puissance cédée sous forme de chaleur à la résistance d'un conducteur électrique parcouru par un courant continu. Il réalise ensuite, en 1843, des expériences fondamentales pour déterminer l'équivalent mécanique de la calorie. Ses études liées aux processus de détentes des gaz dans le vide ou à travers une paroi poreuse font progresser de façon cruciale la thermodynamique.
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JOULE JAMES PRESCOTT (1818-1889)
- Écrit par Robert FOX
- 7 302 mots
- 1 média
Néanmoins Joule était rien moins que satisfait de la précision de ses mesures et il continua de les parfaire jusqu'à ce que sa santé chancelante mît un terme à ses travaux, après 1872. Autres travaux Les aptitudes scientifiques de Joule le portaient nettement vers l'expérimentation plutôt que vers la théorie. C'est ainsi que son art de mener des expériences très délicates le conduisit à découvrir, en 1842, le phénomène de la magnétostriction ; de même, en 1852, il parvint à mettre en évidence avec Thomson le léger refroidissement, aujourd'hui désigné par effet Joule-Thomson, qui survient dans la dilatation rapide des gaz, en raison du travail dépensé contre les faibles forces d'attraction qui relient les particules gazeuses.
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PLANCK CONSTANTE DE ou QUANTUM D'ACTION
- Écrit par Bernard PIRE
- 853 mots
La physique classique apparaît comme une approximation valable lorsque les quantités considérées sont grandes devant h = 6,626 × 10—34 joule-seconde. L'échelle de Planck est définie comme la longueur fondamentale, construite à partir de la constante de Newton, de la vitesse de la lumière et de la constante de Planck ; elle vaut environ 10—35 m. Le temps de Planck est la grandeur correspondante ayant la dimension d'une durée ; il vaut environ 10—43 s.
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KELVIN WILLIAM THOMSON lord (1824-1907)
- Écrit par Franck GREENAWAY
- 9 923 mots
- 4 médias
C'est en vue de calculer ces corrections que Thomson collabora, de 1852 à 1862, avec Joule, à l'étude de la diffusion des gaz au travers de diaphragmes poreux. Aux températures ordinaires, ils purent détecter séparément un refroidissement causé par la diffusion sur différents gaz (effet Joule-Thomson). Enfin, on doit encore citer à l'actif des contributions de Thomson à la thermodynamique : – la première interprétation des phénomènes thermoélectriques et notamment de l'effet Seebeck ; – la loi exprimant la modification des tensions de vapeur à l'état d'équilibre, en fonction de la tension superficielle et du rayon des gouttelettes (brouillard, germination.
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CAILLETET LOUIS PAUL (1832-1913)
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 672 mots
Pour liquéfier l'oxygène, il utilisa le procédé décrit dès 1852 par James Joule et par William Thomson, dans lequel une brusque détente du gaz entraîne un important refroidissement. À partir d'un gaz comprimé à 200 atmosphères et refroidi à —29 0C au moyen de dioxyde de soufre liquide, il réussit en 1877 à observer un brouillard intense produit, selon les termes de sa communication à l'Académie des sciences, par « la liquéfaction et peut-être la solidification de l'oxygène et de l'oxyde de carbone ».