Journalière
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui a lieu tous les jours
Employé comme nom
- (vieilli) salariée payée à la journée, notamment dans le secteur agricole
"journalière" dans l'encyclopédie
-
ROUX PAUL DE (1937-2016)
- Écrit par Yves LECLAIR
- 3 026 mots
Cette ascèse de clairvoyance journalière sera entretenue par la pratique matinale de l'écriture diariste dont les cinq livres de carnets (Au jour le jour, carnets 1974-1979, 1986 ; Au jour le jour 2, les intermittences du jour, carnets 1984-1985, 1989 ; Au jour le jour 3, carnets 1985-1989, 2002 ; Au jour le jour 4, carnets 1989-2000, 2005 ; Au jour le jour 5, 2000-2005, 2014) marquent le tracé intermittent et inquiet.
-
MEUSE
- Écrit par Jean de BEAUREGARD
- 3 102 mots
L'étiage le plus faible, à Visé, tombe à 10 m3/s, et l'on y a enregistré, le 1er janvier 1926, une moyenne journalière de crue de 2 810 m3/s (avec, en pointe, 2 950). Le rapport des extrêmes journaliers enregistrés approche ainsi 300. L'encaissement des méandres dans la traversée de l'Ardenne provoque des montées rapides. À l'aval, c'est l'inverse : l'ascension est plus lente par suite des débordements.
-
PARABÈNES
- Écrit par Patrick BALAGUER
- 4 585 mots
, European Food Safety Authority) avait défini en 2004 une dose journalière tolérable pouvant aller jusqu'à 10 mg/kg/jour pour le méthyl et l'éthylparabène.
-
DIALOGUES INTÉRIEURS À LA PÉRIPHÉRIE (P. Handke) Fiche de lecture
- Écrit par Yves LECLAIR
- 5 648 mots
Les Dialogues intérieurs à la périphérie, titre paradoxal a priori, désigne la nouvelle étape de cette odyssée journalière dont « les reflets » ne cessent de s'élargir de l'intime au dehors, en orbes concentriques. Peter Handke détourne le concept psychologique de « dialogue intérieur », thérapie brève qui vise à mieux se connaître, en donnant la parole aux voix contradictoires qui habitent notre identité.
-
BUZZATI DINO (1906-1972)
- Écrit par Giovanni JOPPOLO
- 7 537 mots
- 1 média
Il constitue sans doute, en compagnie d'auteurs tels qu'Alberto Savinio (1891-1952), Massimo Bontempelli (1878-1960) et Tommaso Landolfi (1908-1979), le quatrième maillon d'une chaîne particulière, celle du « réalisme magique », un mouvement aussi bien littéraire que pictural qui s'attache à inventer des histoires où les faits-divers du quotidien basculent dans l'étrange, l'imprévu, l'humour noir, où les effets de surprise nous induisent sans cesse à méditer sur l'inquiétude existentielle, la peur du vide, la démesure du temps, les abîmes qui s'ouvrent à nos pieds là où semble dominer la normalité de la routine journalière.