Journaux

"journaux" dans l'encyclopédie

• JOURNAUX INTIMES VIENNOIS (J. Le Rider)

  • Écrit par Marc CERISUELO
  • 5 061 mots
  • 1 média

  Schnitzler parsème son œuvre littéraire de journaux fictifs, comme pour mieux préserver l'intégrité, parfois prise en défaut, de ses cahiers intimes. Avec Musil, on a l'impression d'assister à un mouvement inverse, l'écrivain tenant au départ son journal sans lui accorder une grande importance. Puis, face aux difficultés qui naissent de l'existence et de l'écriture du grand œuvre, le journal se révèle peu à peu le seul point fixe d'une pensée foisonnante dont notre époque n'a pas encore pris la véritable mesure.

• JOURNAL INTIME

  • Écrit par Claude BURGELIN
  • 12 823 mots

  En France, Philippe Lejeune s'est vivement intéressé aux journaux intimes de toute sorte, étudiant par exemple des journaux de jeune fille de la fin du xixe siècle (Le Moi des demoiselles, 1993) ou lançant des enquêtes sur la pratique du journal intime (Cher Cahier..., 1989). Il a fondé l'Association pour l'autobiographie (A.P.A.) dont le siège se trouve – symboliquement ? – dans une petite ville (Ambérieu-en-Bugey, dans l'Ain), et qui recueille les journaux de qui veut bien les lui confier.

• PETIT JOURNAL LE

  • Écrit par Pierre ALBERT
  • 3 308 mots
  • 1 média

  La parution, en 1863, de cette feuille de demi-format (43 cm sur 30 cm), quotidienne, diffusée essentiellement au numéro en boutique ou par colportage et non plus par abonnement comme les autres journaux, vendue à 5 centimes (un sou), soit moitié moins que les autres feuilles populaires, marque le début de la presse moderne à grand tirage. Le Petit Journal fut créé par Moïse Polydore Millaud (1813-1871).

• GRINGOIRE, journal

  • Écrit par Pierre ALBERT
  • 2 828 mots

  André Tardieu y collabora régulièrement dès 1936 et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale ; ses articles y furent curieusement en opposition avec la ligne pacifiste et munichoise des autres parties du journal. En politique étrangère, cette feuille volontiers chauvine exaltait l'Italie de Mussolini et l'Espagne de Franco, n'osait pas juger l'Allemagne hitlérienne, s'opposait à l'Angleterre et haïssait l'U.

• LANTERNE LA, journal

  • Écrit par Pierre ALBERT
  • 2 603 mots

  Henri Rochefort, chassé du Figaro, put créer La Lanterne le 31 mai 1868, grâce à la loi du 11 mai 1868 qui venait de supprimer l'autorisation préalable, nécessaire à l'époque à toute création d'un nouveau journal, et grâce à la commandite de Villemessant et de Dumont, les animateurs du Figaro. La Lanterne était un pamphlet hebdomadaire, de petit format (10 Œ 12 cm), de soixante-deux pages, à couverture rouge illustrée d'une lanterne destinée à « éclairer les honnêtes gens et à pendre les malfaiteurs ».