Jubilation
- Nom féminin singulier
Définition
- joie expansive et vive
"jubilation" dans l'encyclopédie
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JUBILÉ
- Écrit par Robert CABIÉ
- 868 mots
Célébration exceptionnelle revenant à intervalles réguliers, pour marquer des dates importantes dans la vie chrétienne ou dans l'histoire de l'Église (en latin, jubilaeus ; de l'hébreu yobel, corne avec laquelle on annonce une fête). Elle s'inspire de la Bible : le livre du Lévitique prescrit, tous les cinquante ans, une année dite sabbatique, où on laisse reposer la terre, où les dettes sont remises, les esclaves libérés et même, en partie, les biens redistribués.
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JUBILÉS LIVRE DES
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 448 mots
Ouvrage biblique pseudépigraphique remarquable pour sa présentation chronologique qui découpe en « jubilés » (périodes de quarante-neuf ans) la série des événements relatés depuis la Genèse jusqu'au chapitre xii de l'Exode : chaque jubilé est à son tour divisé en sept séries de sept ans, l'année comprenant 364 jours. La proposition d'un tel calendrier, lui-même dérivé de celui qui était en usage en Palestine, indique le caractère halakique (normatif) de l'œuvre.
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BLONDIN ANTOINE (1922-1991)
- Écrit par Jacques LECARME
- 1 841 mots
Cependant, on découvre que Blondin a atteint la perfection et la jubilation dans l'écriture journalistique du sport. Blondin a du premier coup surpassé Hemingway et Morand, mais aussi de valeureux spécialistes, quand il s'est agi d'évoquer le Tour de France, le tournoi des Cinq Nations, les jeux Olympiques. Grâce à lui, à partir de 1954, le quotidien sportif L'Équipe devint un temps la fête permanente du mot d'esprit et de l'invention langagière.
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PARISE GOFFREDO (1929-1986)
- Écrit par Jean-Michel GARDAIR
- 2 133 mots
Celle-ci n'exclut pas la jubilation gaddienne du style, comme dans les libres associations de ses deux Syllabaires (Sillabario n. 1, 1972 ; Sillabario n. 2, 1982), qui constituent à la fois son autoportrait imaginaire et son testament, courageusement interrompu à la lettre S, tout simplement parce que « la poésie n'était plus au rendez-vous ». Vue de près, la mort n'est pas toujours aussi poétique qu'on le dit.
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PRADOS EMILIO (1899-1962)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 096 mots
Ce poète exigeant et pudique a su trouver des mots et des rythmes déchirants pour traduire la jubilation d'être ou la souffrance de vivre : « Dort le ciel, dort la mer / et au mitan mon cœur : / barque de ma solitude... / Solitude que je poursuis / au travers de mon espérance, / non de ma connaissance. » Parmi les écrivains de 1927, dont les plus grands l'ont éclipsé, le nom d'Emilio Prados demeure injustement méconnu.