Judéo-chrétien
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif au judéo-christianisme, appartenant ou commun au judaïsme et au christianisme
- qui provient des cultures juives et chrétiennes
Employé comme nom
- juif converti au christianisme
"judéo-chrétien" dans l'encyclopédie
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CÉRINTHE (fin Ier s.)
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 670 mots
Hérétique judéo-chrétien qui aurait enseigné en Asie Mineure à la fin du ier siècle. Autant qu'on puisse la reconstituer, la théologie de Cérinthe est une forme de l'hétérodoxie judéo-chrétienne d'Asie Mineure, que déjà combat saint Jean, et elle reflète le dualisme courant à cette époque et dans ces milieux : le monde est l'œuvre d'une puissance étrangère au Dieu suprême, le Dieu inconnu ; Jésus n'est qu'un homme, né de Joseph et de Marie ; l'Esprit descendit sur lui lors du baptême dans le Jourdain, mais le quitta avant la Passion.
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PIERRE & DES DOUZE APÔTRES ACTES DE
- Écrit par Michel PEZIN
- 889 mots
Tout dénote dans ce texte un milieu d'origine judéo-chrétien et, plus précisément, syriaque : l'accent porté sur la prédilection pour les pauvres, la condamnation des riches, le jeûne, le dépouillement nécessaire pour parvenir à la cité céleste, l'aspect double d'ange et de guérisseur des âmes que revêt le Christ et, enfin, les symbolismes de la « perle » et de la « cité céleste » (cf.
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BÊTE DE L'APOCALYPSE LA
- Écrit par André PAUL
- 1 910 mots
- 1 média
Le thème, chrétien ou judéo-chrétien, de la Bête est connu par le livre canonique de l'Apocalypse (xiii). Dans ce texte, on voit une première Bête « surgir de la mer » (rappel direct des quatre bêtes de Daniel, vii, qui sortent également de la mer, tout comme l'Aigle du IVe Livre d'Esdras, xi), « portant sept têtes et dix cornes » ; le Dragon (dans les Psaumes de Salomon, ii, ce monstre symbolise Pompée) lui « transmet sa puissance et son trône avec un empire immense » (1-2).
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PHILIPPE ÉVANGILE DE
- Écrit par Jean HADOT
- 2 243 mots
Ménard, L'Évangile selon Philippe (Paris, 1967), reste fidèle à la thèse gnostique, il est néanmoins préférable de considérer l'ouvrage comme étant judéo-chrétien. Peut-on dans ce cas admettre que le livre de Nag Hammadi soit celui dont parlent la Pistis Sophia et Épiphane ? Il est étrange que le passage cité par Épiphane ne se trouve pas dans ce texte, mais dans le Livre du grand Esprit invisible ou Évangile des Égyptiens, ouvrage profondément gnostique.
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PATRIARCHES TESTAMENTS DES DOUZE
- Écrit par André PAUL
- 3 050 mots
Selon la thèse chrétienne, un judéo-chrétien du iie siècle aurait façonné la collection à partir de tel ou tel Testament existant. Une troisième thèse, avec plus ou moins de nuances, fait de cette collection une œuvre essénienne. Face à ces divergences, il importe d'attacher une grande importance au fond juif (en raison de l'obligation faite à toutes les tribus de se soumettre à Lévi et à Juda, et même de reconnaître la suprématie de Lévi, la tribu sacerdotale), remontant à une date située entre ~ 130 et ~ 63 (à une époque où le pouvoir était détenu ou réclamé par les Hasmonéens, prêtres et rois).