Jugé
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- en droit, à propos duquel la justice a été rendue selon les lois
- sur lequel on a porté une appréciation
Expressions autour de ce mot
- au jugé : de façon approximative
Forme dérivée du verbe « juger »
"jugé" dans l'encyclopédie
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JUGE DE PAIX
- Écrit par Jacqueline BARBIN
- 1 404 mots
Le juge de paix, élu à l'origine au suffrage universel, était à la fois juge et conciliateur ; il était assisté d'assesseurs élus. Il avait pour ressort territorial le canton ; mais des textes intervinrent, entre 1919 et 1953, pour autoriser la réunion de deux et même plusieurs justices de paix sous l'autorité d'un seul magistrat. Les attributions du juge de paix, d'abord limitées, s'étaient considérablement étendues.
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JUGE DES ENFANTS ET TRIBUNAL POUR ENFANTS
- Écrit par Martine BABE
- 3 154 mots
Mais pour les contraventions de cinquième classe, les délits et les crimes, il existe des juridictions spéciales : le juge des enfants et le tribunal pour enfants. Le juge des enfants est choisi parmi les juges du tribunal de grande instance dont dépend le tribunal pour enfants auquel il est affecté. Ce choix est fait en fonction de l'intérêt qu'il porte aux problèmes de l'enfance (ordonnance du 22 décembre 1958, modifiée par la loi du 12 juillet 1967).
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JEPHTÉ, juge d'Israël (XIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Marie GUILLET
- 2 523 mots
Personnage dont l'histoire est rapportée dans la Bible au Livre des Juges (x-xii), Jephté est issu de la tribu de Gad ; chassé de son pays par ses demi-frères parce qu'il est le fils d'une femme étrangère, il se réfugie dans le pays de Tod et devient chef de bande. Mais ses frères viennent bientôt le supplier de devenir leur chef pour combattre les Ammonites qui revendiquent leur territoire.
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DIALOGUES DE ROUSSEAU JUGE DE JEAN-JACQUES, Jean-Jacques Rousseau Fiche de lecture
- Écrit par Anouchka VASAK
- 5 767 mots
Mais les trois dialogues, bien que le deuxième soit ostensiblement plus long, présentent le même effort de structuration, dans le cadre d'une mise en scène judiciaire qui détermine les positions – le Français en juge, Rousseau en avocat, J.J. en accusé – et la rhétorique. Le premier, dominé par le Français, laisse la parole à l'accusation supposée ; le deuxième est pour l'essentiel un portrait de J.
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GÉDÉON, juge d'Israël (XIIIe ou XIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par André PAUL
- 3 068 mots
À la mort de Gédéon, Israël fera un essai de royauté avec Abimélek, un des fils du juge et d'une concubine de Sichem, mais la tentative avortera au bout de trois ans. L'intention antimonarchique de l'auteur des chapitres consacrés à Gédéon est évidente. La figure de Gédéon est celle du personnage charismatique classique de l'ancien Israël : médiateur d'un acte politique de libération que Yahvé en personne était dit opérer entièrement par son action directe.