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Jukun

  • Nom invariant en genre et en nombre

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à un peuple installé dans la haute vallée de la Bénoué, au Nigeria
  2. Synonyme

    1. jukon

Employé comme nom

  1. personne issue du peuple vivant dans la haute vallée de la Bénoué, au Nigeria

"jukun" dans l'encyclopédie

  • JUKUN

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 769 mots

    Fort peu importants aujourd'hui, les Jukun, ou Jukon, sont installés dans la haute vallée de la Bénoué, au Nigeria, et revendiquent un passé prestigieux. Ils seraient les descendants des Kororofa (habitants d'un des plus puissants royaumes soudanais), qui envahirent le pays haoussa et s'emparèrent de Zaria au xive siècle. Peut-être originaires des rives du lac Tchad, les Jukun firent mouvement vers le sud et l'ouest et terrorisèrent le pays haoussa.

  • ROI DIVIN, anthropologie

    • Écrit par Claude TARDITS
    • 27 585 mots

    Meek, qui consacre une importante étude au royaume jukun situé dans la vallée de la Bénoué, au Nigeria, les similitudes entre les institutions monarchiques des jukun et celle de l'Égypte pharaonique sont la preuve de l'extension des influences égyptiennes dans l'ouest de l'Afrique. Le roi jukun est, selon Meek, « l'image terrestre de la pluralité des dieux ; il aurait peut-être autrefois été identifié avec le Soleil et la Lune ».

  • HAOUSSA ROYAUMES (XIVe-XVe s.)

    • Écrit par Alfred FIERRO
    • 2 767 mots

    Cependant, les États haoussa doivent lutter sur les franges méridionales contre le royaume Jukun en pleine expansion. Kano, géographiquement plus exposé, doit céder la primauté à Katsena. Au xviiie siècle, l'hégémonie appartient au Gobir. C'est au Gobir que naît Ousman Dan Fodio, qui étendra la guerre sainte (djihād) à tous les États haoussa, appuyé par son ethnie, les Peuls, et par une foule de prosélytes.

  • AFRIQUE NOIRE (Arts) Un foisonnement artistique

    • Écrit par Louis PERROIS
    • 37 761 mots
    • 6 médias

    C'est ainsi qu'Alain-Michel Boyer (Les Arts de l'Afrique, 2006) parle « des esthétiques africaines » qui, selon les époques et les lieux, et même les nécessités symboliques, parfois au sein des mêmes communautés, déclinent une esthétique « des conjoints mystiques » ou « des esprits » (Baoulé), « de la finesse et de la séduction » (Zaramo, Dan, Baoulé, Pounou), « du poli et du tactile » (Pendé, Gouro, Yombé, Sénoufo), « de l'apparat » (Akan), « réaliste » et du « portrait » (Vili, Ejagham, Lwena, Ifé, Baoulé), « de l'intensité magique » (Yorouba, Boulé, Jukun, Igbo, Kongo), « de l'agrégat » et de « l'effroi » (Kongo, Wé, Bamana, Ejagham, ouest du Cameroun, Sénoufo, Anang, Fang), « du laid et du difforme » (Pendé, Anang, Yorouba, Fon, Tsogo), « du non-fini » (Lobi, Yorouba, ouest du Cameroun, Kongo, Yohouré), « géométrique » (Zoulou, Dogon, Sénoufo, Bwa, Igbo, Ibibio, Kwele, Kota), « des caryatides et atlantes » (Bénin, Songyé-Luba, Makondé, Hemba), « de la gémellité » (Yorouba, Baoulé, Yohouté, Dogon, Lobi), « de l'androgynie » (Songyé, Dogon, Bongo), « à têtes opposées » (Fang, Kongo, Sénoufo), une esthétique de la parole (poids proverbes à peser l'or de la Côte d'Ivoire, Akan, Yorouba, Woyo), « de la frontalité » et de « la clarté de la forme » (Mbala, Kran, Bemba, Ebrié), « du mouvement contenu » (Ibibio, Tsogo, Fang), « des proportions symboliques, hiérarchisées » (Montol, Mambila, Fang), « de l'ornementation » (Bembe, Baoulé, Bena Luluwa), une esthétique du spectacle (Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Gabon), « de la présentification de l'invisible » – notion forgée par le philosophe helléniste Jean-Pierre Vernant – (Dogon, Bété, Fang, Tsogo), « des masques-sculptures » (Baoulé, Sénoufo, Dogon), « des représentations anthropozoomorphes » (Côte d'Ivoire, Mali, Gouro, Yohouré, Fang), « des représentations animales » (Tabwa, Baga, Bidjogo, Bamana, Sénoufo, Gouro, ouest du Cameroun, Makondé), « de l'éphémère » (Sénoufo, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Koma-Verré, Yaka), « des masques faciaux » (Côte d'Ivoire, Anang, Gabon, Mahongoué-Ngaré, Pomo, Makondé), « des masques frontaux » (Bamana, Guinée, Ijo, Douala, Fang), « des masques à lame » (Côte d'Ivoire, Nafana, Bwa, Burkina Faso, Téké-Tsaye), « des masques en cimier » (Baga, Bamana, Sénoufo, Mossi, Ijo, Ejagham, ouest du Cameroun), « des masques heaumes » (Mendé, Sierra Leone, Diola, ouest du Cameroun, Bakota, Fang, Kuba, Yaka), « des masques d'épaules » (Guinée), « des masques miniatures et pendentifs » (Dan, Ebrié, Côte d'Ivoire, Bénin, Lega).

  • AFRIQUE NOIRE (Culture et société) Religions

    • Écrit par Marc PIAULT
    • 52 913 mots
    • 1 média

    À tout moment peut s'opérer la rupture, et le souverain des Jukun au Nigeria, véritable dieu vivant, garant du bon fonctionnement de l'univers, peut et doit être mis à mort si, son pouvoir venant à défaillir, sa faiblesse menace de briser l'ordre des choses : la puissance qui l'animait étant en conflit avec les comportements de l'individu en qui elle s'incarne, le déséquilibre risque alors de s'instaurer dans le monde dont le souverain est le symbole actif, réceptacle et source d'un système totalisant de correspondances, miroir parabolique qui concentre, diffuse et maintient lisible le permanent discours du monde.

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