Jus gentium
Définition
- en droit, qualifie le droit appliqué aux étrangers
"jus gentium" dans l'encyclopédie
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WOLFF ou WOLF CHRISTIAN VON (1679-1754)
- Écrit par Marcel THOMANN
- 3 738 mots
, 1740-1749), Le Droit des gens (Jus gentium, 1758). La « méthode démonstrative », selon laquelle les traités de Wolff sont rédigés, importe davantage que leur contenu. Selon Wolff, toutes les sciences peuvent être réduites au système de la philosophie, car tous les phénomènes font partie d'un univers dont les règles sont analogues à celles de la logique.
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GÉNOCIDE
- Écrit par Louis SALA-MOLINS
- 46 763 mots
- 1 média
Quel temps ? Celui, en gros, qui va de la modernisation du vieux jus gentium romain en jus inter gentes de Vitoria puis de Grotius donnant carte blanche aux nations de chrétienté pour asservir, piller, déporter, persécuter, esclavager et massacrer à l'aise – traites et colonialismes – jusqu'aux années quarante du xxe siècle. Temps du brigandage chrétien programmé, civilisé.
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NATUREL DROIT
- Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
- 32 803 mots
Sous cet angle encore, le jus gentium, droit essentiellement humain, est considéré, à la différence du droit naturel commun aux animaux et à l'homme, comme appartenant dans une certaine mesure à la catégorie du droit positif. Le droit et la justice Le droit, objet de la justice, établit des rapports entre les hommes et les choses de manière à rendre juste la situation qu'ils entretiennent.
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CIVIL DROIT
- Écrit par Muriel FABRE-MAGNAN
- 49 945 mots
Dans son sens premier, le jus civile (droit civil) désignait l'ensemble du droit des citoyens romains, droit public ou droit privé, par opposition au jus gentium, droit des autres nations de l'Empire. C'est ainsi que, dans les Institutes de Gaius (I, 1), on peut lire que « tous les peuples qui sont régis par des lois ou par des coutumes font usage d'un droit qui en partie leur est propre et qui en partie est commun à tous les hommes ; car le droit que chaque peuple s'est donné lui-même lui est propre et s'appelle droit civil, c'est-à-dire droit propre de la cité ».