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Justification

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. fait de justifier, de se justifier, de prouver son innocence
  2. fait d'établir la réalité d'une chose, ce qui en résulte
  3. en typographie, longueur de la ligne pleine

"justification" dans l'encyclopédie

  • JUSTIFICATION

    • Écrit par André DUMAS
    • 20 998 mots

     » Il peut apparaître d'autant plus remarquable que cet athéisme radical ait fort bien vu la pointe de la doctrine chrétienne de la justification : vouloir se justifier soi-même, c'est se perdre dans l'alternative de la bonne conscience, satisfaite à petit prix, ou de la mauvaise conscience, interminablement scrupuleuse. La justification délivre l'homme de l'ambition et du devoir de l'auto-justification.

  • SAINT-GEORGES DE MARSAIS CHARLES HECTOR DE (1688-1755)

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 2 920 mots

    Vers la fin de sa vie, Marsais se rallie à la théorie de la justification du pécheur par le sang de Jésus-Christ, évolution qui sera sévèrement jugée par quelques autres représentants de la religion « intérieure », dont Dutoit-Membrini, que tant d'affinités rattachent néanmoins à Marsais. Bien qu'il écrive un Traité de la magie, Marsais ne préconise pas les voies actives de celle-ci, mais plutôt une passivité de type quiétiste.

  • KÜNG HANS (1928-2021)

    • Écrit par Raymond WINLING
    • 6 602 mots

    Dans La Justification. La doctrine de Karl Barth et une réflexion catholique, Küng entend dépasser la polémique et pratiquer le dialogue interconfessionnel. Sa thèse est que pour la justification il n'y a pas de séparation dans la foi, mais différence d'accent et de langage. Appelé en tant qu'expert lors des travaux du IIe concile du Vatican, il y déploie une intense activité autour de questions d'ecclésiologie à incidence œcuménique.

  • ROMAINS ÉPÎTRE AUX

    • Écrit par André PAUL
    • 3 486 mots

    La première comprend l'adresse et une action de grâces (i, 8-15) ; la deuxième est réservée à un enseignement dogmatique sur le salut par la foi (i, 16-xi, 35) et comporte deux sections parallèles (i-iv, la justification ; v-xi, le salut) ; la troisième partie, parénétique, porte sur la justice de Dieu dans la vie chrétienne (xii, 1-xv, 13) ; la conclusion comprend un épilogue (xv, 14-xvi, 23) et une doxologie (xvi, 24-27).

  • THÉODICÉE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 952 mots

    Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme et l'origine du mal, 1710), « théodicée » désigne la justification de la bonté de Dieu (thèse de l'optimisme), en dépit du mal inhérent au monde. En France, l'école éclectique (seconde moitié du xixe siècle) a appelé théodicée l'une des quatre parties du cours de philosophie (psychologie, logique, morale, théodicée).

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