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Justificative

  • Adjectif féminin singulier

Définition

  1. qui sert à justifier, à prouver

"justificative" dans l'encyclopédie

  • LE ROY GUILLAUME (1610-1684)

    • Écrit par Armand DANET
    • 1 860 mots

    Rancé, atteint dans une des méthodes correctives de sa Trappe, répond par une lettre justificative et la controverse se poursuit des années durant (1672-1677). L'autorité seule de Bossuet peut apaiser la querelle dite des fictions. (Correspondance de Bossuet). Ainsi, dans les marges de la grande histoire du xviie siècle, se sont affrontées deux expériences d'hommes spirituels, deux psychologies religieuses : Port-Royal s'y avère-t-il plus humaniste que Rancé, l'abbé Tempête ?

  • LA PREUVE EN MATHÉMATIQUE (colloque)

    • Écrit par Jean-Michel SALANSKIS
    • 6 160 mots

    Évoquons quelques points à propos et à la faveur desquels il semble que l'on puisse diverger, ce qui permet aux sensibilités incompatibles de s'exprimer : – La mise en forme hilbertienne de la mathématique, autrement dit la conception de la mathématique comme un système formel, a-t-elle fonctionné comme un principe de fermeture pour le développement de la mathématique, ou était-elle la méthode même de l'ouverture ? – La vision intuitionniste de la mathématique privilégiant la preuve sur la vérité est-elle incontournable ? Rencontre-t-elle des problèmes internes insurmontables ? Permet-elle de récupérer certaines grandes idées de Frege ou de les discuter ? Peut-elle être le cheval de Troie d'une reconquête de la citadelle logico-mathématique par une philosophie transcendantale d'inspiration kantienne ou husserlienne ? – La philosophie de la mathématique doit-elle porter attention à l'architecture extraordinairement complexe de certaines preuves contemporaines, de même qu'à l'histoire sinueuse et multiplement déterminée de l'acquisition des preuves et des concepts – plus généralement se soucier de la mathématique vivante, de ce qu'elle pense et imagine – ou s'en tenir à la tâche de la reconstruction logique et formelle de la meilleure vérité possible, en ne traitant que des théories de base, mises en jeu pour les fondements ? – Des notations symboliques et une projection logique des thèses sont-elles toujours un facteur d'éclaircissement ? Quels enseignements peuvent être tirés de la confrontation de l'activité de preuve du mathématicien concret avec les systèmes logiciels de démonstration automatique ou d'aide à la démonstration formelle ? Quelle place, logique et philosophique, donner à la question de l'accessibilité concrète des preuves, de leur longueur et de leur caractère « supervisable » ? – La description de ce que les mathématiciens voient ou nous invitent à voir, ou encore de la dimension cognitive de la preuve en mathématique, tombe-t-elle du côté de l'inessentiel psychologique dénué de valeur justificative, ou éclaire-t-elle à un niveau profond la preuve et sa mise en œuvre ? – La mathématique est-elle soumise à un impératif implicite de purification des preuves historiquement données en vue de l'obtention de preuves conceptuellement et logiquement « immanentes » à ce qu'il s'agit de prouver ? Ou un tel objectif est-il critiquable, soit pour raison d'impraticabilité, soit parce qu'il ferait tort à une autre légitimité conceptuelle et logique ? Quel peut et doit être le rôle de l'histoire pour fonder et déterminer une telle légitimité alternative ? Dans bien des cas et de bien des manières, la discussion autour de ces questions, comme on a pu le voir au cours du colloque, suscite des engagements intellectuels irréconciliables, et ce d'autant plus, apparemment, que personne ne contrôle réellement le fond des problèmes.

  • CONTRAT

    • Écrit par Georges ROUHETTE
    • 39 664 mots

    Ignorant aussi bien la catégorie générale et formelle du contrat qu'un catalogue ne varietur de contrats particuliers, mais éloignés également du consensualisme, ils accueilleraient une série de catégories dont chacune peut admettre toutes les opérations qui comportent, dans leur structure, une « cause », une raison justificative de la sanction légale : contreprestation (par définition) dans les contrats d'échange, forme (par essence, compte tenu des règles positives) dans la donation, etc.

  • HEGEL GEORG WILHELM FRIEDRICH (1770-1831)

    • Écrit par Jacques d' HONDT et Yves SUAUDEAU
    • 65 199 mots
    • 1 média

    Hegel cède cependant à l'impression d'une puissance créative et justificative de la dialectique elle-même : c'est l'axiome de son idéalisme. Chaque objet, ou chaque figure que revêt la réalité, en s'opposant à une autre figure, complémentaire ou contraire, gagne une autonomie relative et une nature propre : par exemple, le maître est maître, l'esclave est lui-même, pendant une certaine période historique, bien que leur relation constitutive soit transitoire.

  • EMPIRISME

    • Écrit par Edmond ORTIGUES
    • 73 298 mots
    • 1 média

    L'évidence, au sens anglais, n'est pas un sentiment intérieur, mais quelque chose que l'on peut montrer publiquement, une attestation ou une pièce justificative que chaque partie, dans un procès, doit pouvoir exhiber pour soutenir ses allégations. En ce sens juridique et fonctionnel, la théorie de l'évidence pose bien, comme le voulait Kant, une question de droit et non pas seulement de fait.

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