Kabbalistique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en religion, relatif à la kabbale, traduction juive donnant une interprétation mystique et allégorique de l'Ancien Testament
- mystérieux, difficile à comprendre
Synonyme
- cabalistique
"kabbalistique" dans l'encyclopédie
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CORDOVERO MOÏSE (1522-1570)
- Écrit par Roland GOETSCHEL
- 2 205 mots
Cordovero est, avec ce dernier, la plus grande figure du centre kabbalistique de Safed (en Galilée) au xvie siècle. Les deux œuvres principales de Moïse Cordovero sont le Pardess Rimmonim (Jardin des grenades), qu'il acheva à l'âge de vingt ans, et le Elimah Rabbati, terminé dix ans plus tard. Il rédigea aussi un commentaire du Zohar intitulé 'Or ha-Yaqar (La Lumière précieuse).
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MOPSIK CHARLES (1956-2003)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 713 mots
Il a, sans pouvoir achever son ouvrage, entrepris la traduction de l'araméen et l'annotation du Zohar, le plus important ensemble de la littérature kabbalistique. Il est notamment l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, traductions et éditions, parmi lesquels l'anthologie Les Grands Textes de la Cabale (1993) et de Cabale et cabalistes (1997). Chargé de recherche au C.
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JACOB NAZIR DE LUNEL (XIIe s.)
- Écrit par Gabrielle SED-RAJNA
- 1 110 mots
Cette prière mystique des kabbalistes, source de l'une des plus florissantes branches de la littérature kabbalistique, est encore pratiquée de nos jours.
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MEIR BEN SALOMON ABU SAHULA (1260 env.-1335)
- Écrit par Roland GOETSCHEL
- 1 238 mots
La préface de cette dernière œuvre est un commentaire du Midraš Šimon ha-Zaddik, traité kabbalistique issu du cercle d'Iyyun. Le commentaire lui-même comprend une critique du commentaire de Naḥmanide sur le premier chapitre du Sefer Yesirah. Son approche de la kabbale diffère de celle de Naḥmanide et du Zohar et elle se fonde sur des spéculations personnelles que l'auteur attribue au Midraš Šimon ha-Zaddik.
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GUAÏTA STANISLAS DE (1861-1897)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 1 609 mots
C'est dans cet esprit qu'il fonda en 1889 l'ordre kabbalistique de la Rose-Croix, dont firent aussitôt partie Papus et Peladan. Celui-ci s'en sépara pour fonder un autre ordre (la Rose-Croix catholique) ; et, en 1893, l'ordre de Guaïta fut attaqué par Huysmans, qui l'accusa d'envoûter à distance l'abbé lyonnais Boullan. Des duels s'ensuivirent ; Huysmans et Jules Bois s'opposèrent à Papus et à Guaïta.