Kabuki
- Nom masculin singulier
Définition
- genre du théâtre du Japon alternant le dialogue avec des parties chantées, et avec des intermèdes de ballet
"kabuki" dans l'encyclopédie
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OKUNI (XVIIes.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 594 mots
Le nom de la danseuse japonaise Okuni se confond avec l'histoire du théâtre kabuki. Si nombre de sources du xviie siècle conservées à ce jour – peintures, dessins, journaux et autres documents –, éclairent certaines parties de la vie de cette artiste, la véracité de ces informations reste difficile à établir. Rares sont en effet les éléments de la biographie d'Okuni connus avec certitude.
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THÉÂTRES DU MONDE Le théâtre japonais
- Écrit par René SIEFFERT et Michel WASSERMAN
- 38 051 mots
- 4 médias
Un long moment éclipsé par le genre rival, le kabuki ne trouvera paradoxalement son salut que dans l'adaptation des spectacles qui avaient réussi chez les marionnettes : c'est ainsi qu'en 1748 l'une des trois grandes salles de kabuki d'Edo invitait un récitant, trois joueurs de shamisen et six marionnettistes d'Ōsaka à diriger les répétitions de Yoshitsune aux mille cerisiers dans sa version kabuki.
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KIYONAGA TORII (1752-1815)
- Écrit par Chantal KOZYREFF
- 6 624 mots
- 1 média
Kiyonaga et l'atelier des Torii Fils d'un libraire d'Edo (l'actuelle Tōkyō), Torii Kiyonaga entra très jeune dans l'atelier des Torii, l'école la plus traditionaliste du mouvement Ukiyo-e, dont l'activité principale concernait le théâtre de kabuki. Son fondateur, Torii Kiyonobu (1664-1729), avait su créer, pour la représentation d'acteurs, une expression particulièrement adaptée, synthèse de la grandiloquence propre au kabuki et d'une vigueur à la manière de Moronobu (mort vers 1695).
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MOKUAMI KAWATAKE (1816-1893)
- Écrit par René SIEFFERT
- 2 808 mots
Ce sont toutes ces qualités sans doute qui font de Mokuami, de nos jours encore, le plus populaire et peut-être le plus actuel de tous les auteurs de kabuki.
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CHIKAMATSU MONZAEMON (1653-1724)
- Écrit par René SIEFFERT
- 15 652 mots
- 1 média
Jōruri et kabuki De 1686 à 1703, Chikamatsu écrit désormais pour deux interprètes dignes de lui : Takemoto Gidayū, le chanteur à la voix d'or, l'inventeur du « mode gidayū » qui bientôt supplantera les modes anciens, déclame à Ōsaka ses jōruri, tandis que Sakata Tōjūrō, qui jusqu'à sa mort en 1709 sera le grand favori des amateurs de théâtre de Kyōto, assure le succès de ses pièces de kabuki.