Kabyle
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la Kabylie, région montagneuse d'Algérie
Employé comme nom
- natif ou habitant de cette région
- en linguistique, langue berbère parlée en Kabylie par environ 7 millions de personnes
"kabyle" dans l'encyclopédie
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KABYLES
- Écrit par M'Barek REDJALA et Bouziane SEMMOUD
- 34 764 mots
- 1 média
Enfin, en 1904, et pour la première fois semble-t-il, un Kabyle, Si Amar ou Saïd dit Boulifa, offrait au public un Recueil de poésies kabyles qui allait devenir le livre de poésie par excellence, à cause sans doute de la place faite au plus grand poète kabyle connu, Si Mohand ou M'Hand, mort en 1906. Depuis, il n'y eut plus de publication notable. Les quelques rares personnes qui s'intéressèrent à la poésie kabyle se contentèrent d'offrir des traductions sans jamais les faire accompagner du texte dont ils ne possédaient pas les.
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IDIR (1949-2020)
- Écrit par Patrick LABESSE
- 5 336 mots
Le chanteur et musicien kabyle Idir fut, dans les années 1970, le compositeur et interprète de « A Vava Inouva », le premier succès international maghrébin. Il a traversé les générations et au-delà de la communauté kabyle, rallié autour de lui un public arabophone et français. Le sociologue Pierre Bourdieu disait à son propos : « Ce n’est pas un chanteur comme les autres.
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VIOLENCE SYMBOLIQUE
- Écrit par Gérard MAUGER
- 7 437 mots
Dans l’histoire des définitions successives de la « violence symbolique » qu’a proposées Bourdieu, les unes sont issues des travaux sur le système scolaire (Bourdieu et Passeron, 1970 ; Bourdieu, 1989), les autres des travaux d’ethnologie kabyle qui ont servi de base à l’analyse de la domination masculine (Bourdieu, 1997 et 1998), traduisant une inflexion a priori paradoxale de Marx vers Durkheim.
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AMROUCHE TAOS (1913-1976)
- Écrit par Jacqueline ARNAUD
- 6 539 mots
Après Tunis et Alger, c'est à Paris, de 1950 à 1974, qu'elle produira des émissions variées, sur les traditions orales, des entretiens avec des écrivains comme Jean Giono ou Joseph Peyré, une chronique hebdomadaire en kabyle de 1957 à 1963 ; la série se termine par une fresque sonore, en douze émissions, Moissons de l'exil, longue confidence. À partir de 1954, deux récitals la font connaître à Paris.
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MOULOUDJI MARCEL (1922-1994)
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 2 909 mots
Marcel Mouloudji (« Moulou ») est né en 1922 dans le quartier de Belleville, à Paris, d'un père kabyle, maçon et communiste, et d'une mère bretonne qui sombrera dans la folie. Son enfance pauvre — il la raconte dans son autobiographie, Le Petit Invité (1989) — est celle d'un « gamin de Paris » qui ne mange pas tous les jours à sa faim. Paris, dont il fera le thème de nombreuses chansons.