Kaddish
- Nom masculin singulier
Définition
- prière juive récitée au terme de chaque partie de l'office
Synonyme
- kaddisch
"kaddish" dans l'encyclopédie
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JEANCLOS GEORGES (1933-1997)
- Écrit par Paul-Louis RINUY
- 3 650 mots
D'origine israélite, Jeanclos mêla les traditions juives à l'art oriental ou à des thèmes antiques et chrétiens : les Urnes Kaddish (1978-1980) recèlent des visages précaires aux yeux fermés, liés à la prière funéraire du Kaddish (prière du fils pour son père mort), les Kamakura (1988) évoquent des moines japonais dont les têtes émergent d'étranges pyramides et les Barques (1988) reprennent le thème du voyage vers le royaume des morts.
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KERTÉSZ IMRE (1929-2016)
- Écrit par Fridrun RINNER
- 6 326 mots
- 2 médias
Significativement, le premier mot de Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas est « non ». Le narrateur y déploie un soliloque presque obsessionnel sur les souffrances, l'oubli, l'existence sur laquelle on ne saurait revenir. Une fois cependant, il essaie de quitter son petit logement et de se marier. Mais, trop marqué par les expériences de sa jeunesse, il refusera de donner un enfant à sa femme.
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GINSBERG ALLEN (1926-1997)
- Écrit par Kenneth WHITE
- 2 786 mots
- 1 média
Depuis les grandes litanies à inspiration hébraïque de Howl et Kaddish (1961), sa matière poétique consiste en tranches de vie notées entre deux trains, dans un avion, le long d'une autoroute (Planet News, 1968 ; Reality Sandwiches, 1963), extraits d'un carnet en perpétuelle gestation, où l'accent n'est pas mis sur la perfection de la forme, mais sur l'immédiateté et sur le « flash » éventuel.
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HOWL, Allen Ginsberg Fiche de lecture
- Écrit par Michel FABRE
- 4 800 mots
Howl a été suivi d'une autre litanie d'inspiration hébraïque, Kaddish (1961). Cette belle réminiscence de l'enfance de Ginsberg, chant de deuil en hommage à sa mère, marque la fin de son lyrisme désespéré. Par la suite, le poète se tournera davantage vers le bouddhisme zen.
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MA YO-YO (1955- )
- Écrit par Pierre BRETON
- 5 468 mots
Plutôt attiré par les partitions qui ne renient pas trop ouvertement les principes de la tonalité, Yo-Yo Ma a cependant participé à la création de nombreuses œuvres contemporaines : Suite pour violoncelle et piano jazz de Claude Bolling (1984), Concerto pour violoncelle et orchestre de HK Gruber (1989), Kaddish, pour violoncelle et orchestre, de David Diamond (1990), Concerto pour violoncelle et orchestre de Stephen Albert (1992), Musique pour violoncelle et orchestre de Leon Kirchner (1992), Between Tides, pour violon, violoncelle et piano, de Tōru Takemitsu (1993), Concerto pour violoncelle et orchestre de Richard Danielpour (1994), Concerto pour violoncelle et orchestre de Christopher Rouse (1994), Sonate pour violoncelle et piano d'André Previn (1995), Symphony 1997 : Heaven Earth Mankind, pour violoncelle et orchestre, de Tan Dun (1997) – composée pour la cérémonie de rétrocession de Hong Kong à la Chine –, Concerto pour violoncelle et orchestre d'Elliott Carter (2001), The Song and Dance of Tears, pour violon, violoncelle, pipa, sheng et orchestre, de Bright Sheng (2003), Concerto pour violoncelle et orchestre de Graham Fitkin (2011), Antidotum Tarantulae XXI, concerto pour deux violoncelles, de Giovanni Sollima (2014) ; Yo-Yo Ma a également créé des pages signées William Bolcom, John Corigliano, Philip Glass, Osvaldo Golijov, John Harbison, Ezra Laderman, Peter Lieberman, Tod Machover.