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Kafir

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. (mot arabe) infidèle, non musulman

"kafir" dans l'encyclopédie

  • NOURISTANI

    • Écrit par Jean-Charles BLANC
    • 5 954 mots

    Cette population aurait par la suite reçu le nom de Kāfir parce que non musulmane et idolâtre. Les historiens de Mahmoud de Ghazni la (998-1030) mentionnent en relatant la pénétration des armées du sultan dans la vallée du Dara-e-nur, vers 1020. Quand Tamerlan passe près de la région, lors de son expédition en Inde en 1398, il lance une opération punitive contre les Kāfir.

  • HARPE ARQUÉE

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 477 mots

    Les harpes arquées ont joué un rôle important dans l'Asie centrale ancienne et des fresques du ier siècle (culture du Ghāndhāra, aujourd'hui au Pakistan) montrent une variété apparemment archaïque qui survit presque inchangée dans le Nuristan, en Afghanistan, où elle porte les noms de vaj, de waji ou de harpe des Kāfir.

  • CAFRES GUERRES

    • Écrit par Alfred FIERRO
    • 1 872 mots

    La première guerre dite cafre (de l'arabe kafir, infidèle, appliqué aux Xhosa) éclate, en 1779, sous forme d'attaques menées de part et d'autre par de petites troupes qui visent à détruire campements et villages de l'adversaire à l'ouest de la Great Fish. Le flot de nouveaux arrivants, Xhosa et Boers, vers ce territoire contesté entraîne une deuxième puis une troisième guerre, en 1789 et en 1799, sans résultats décisifs.

  • MURDJISME

    • Écrit par Mostafa Ibrahim MORGAN
    • 3 185 mots

    Mais cette tolérance allait plus loin encore : tandis que les sunnites considéraient l'assassin comme un hérétique (kāfir) qui méritait le châtiment de l'enfer éternel et que les mu‘tazilites le situaient « entre le croyant et l'hérétique » (manzila bayn al-manzilatayn), les murdjites voyaient en lui un croyant, considérant que son châtiment ne peut être éternel que s'il a tué une âme parce qu'elle est croyante.

  • MU‘TAZILISME

    • Écrit par Roger ARNALDEZ
    • 32 114 mots

    Il semble que cette impossibilité pratique de prononcer un jugement d'infidélité (takfīr) ait conduit à l'idée générale que le fāsiq (ou le fādjir) n'était pas un infidèle (kāfir) comme le voulaient les khāridjites : les descriptions que donne le Coran de l'homme qui n'a pas la foi ne s'appliquent pas à lui, car le kāfir est essentiellement celui qui nie les signes que Dieu a envoyés dans le Livre et qui rejette la mission du Prophète.

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