Kali
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, plante à feuilles épineuses, qui croît sur les côtes de l'Europe méridionale et dont on retirait autrefois la soude
"kali" dans l'encyclopédie
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KĀLĪ
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 248 mots
Il est certain, en tout cas, que les dévots de Kālī la célèbrent avec lyrisme : les chants religieux du Bengale sont parmi les plus beaux de l'Inde moderne ; Kālī y est appelée « mère », et la mystique qu'elle inspire a été diffusée, à partir de Calcutta, dans l'Inde entière. On sait, par exemple, que Rāmakṛishṇa était un dévot de Kālī, en qui il voyait la toute-puissance divine à l'œuvre dans le monde.
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GOUTI (XXIIe-XXIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY
- 2 392 mots
Šar-kali-šarri (~ 2217-~ 2193), fils et successeur de Naram-Sin, mène contre les Gouti deux campagnes couronnées de succès. Il capture un roi du Goutium. Après la mort de Šar-kali-šarri, les textes décrivent la Mésopotamie comme plongée dans l'anarchie, à la suite de l'invasion victorieuse des Gouti, qui a fini par avoir raison de l'empire d'Akkad.
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ŚĀKTI
- Écrit par Jean FILLIOZAT
- 6 637 mots
Dans la dévotion populaire, ces élans se manifestent par les pèlerinages en des lieux saints, la Śaktipīṭha, « sièges de la Śākti », et par toute une littérature en sanskrit, en bengali, avec les chants à Kālī de Rāmprasād (xviiie s.), etc. Une grande confusion règne encore dans les ouvrages européens quant aux discriminations entre shaktisme, shivaïsme et même vichnouisme.
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BOISLAVILLE LOUIS-LUCIEN (1919-2001)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 836 mots
Comme son compatriote le compositeur et clarinettiste Alexandre Stellio, « Loulou » Boislaville est l'auteur de valses créoles, de biguines, de mazurkas, de marches, de pièces pour le carnaval, qui seront reprises par les musiciens de la nouvelle vague antillaise : l'auteur, chanteur et compositeur Kali (Jean-Marc Monnerville), le groupe Malavoi, le pianiste de jazz Mario Canonge.
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RĀMAKRISHNA (1836-1886)
- Écrit par Marie-Simone RENOU
- 9 383 mots
À dix-neuf ans, il accepta de devenir prêtre du temple de Dakshineswar, dédié à la déesse Kalī, que venait de fonder une femme très riche mais de caste inférieure, la rānī Rasmanī. Dès lors, il adhéra au « mythe collectif » de la représentation de Kalī. Il se consacra au service de la déesse avec une ferveur ardente, non pas dans la douceur pleine de confiant amour avec laquelle l'Occident célèbre le culte de la Vierge, créature humaine, mais selon la tradition indienne de la śakti, « énergie cosmique », qui offre de Kalī l'image à la fois mythologique et symbolique de la Mère divine, aux multiples bras, portée par un lion, faisant naître ou mourir ses enfants, les plongeant dans l'obscurité ou dans l'éblouissement de la connaissance.