Kami
- Nom masculin singulier
Définition
- au Japon, nom donné à un être surnaturel, une divinité
- titre de noblesse au Japon
"kami" dans l'encyclopédie
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AMATERASU-Ō-MI-KAMI
- Écrit par René SIEFFERT
- 4 711 mots
La Terre et ses habitants, privés de sa bienfaisante lumière, dépérissent, et les huit cents myriades de kami s'assemblent pour délibérer. La céleste danseuse Ame-no-uzume-no-mikoto, ancêtre des miko, prêtresses sorcières qui savent évoquer les dieux et les morts, se livre alors, devant la grotte, à une danse obscène qui met en joie les huit cents myriades.
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SHINTŌ
- Écrit par René SIEFFERT
- 36 000 mots
- 4 médias
L'imprudent peut être, à la limite, foudroyé par le simple contact d'un objet ou d'un être kami, parfois même contre la volonté de ce kami. Un proverbe encore usité – dans le sens, il est vrai, de : « Il ne faut point se mêler de ce qui ne vous regarde pas » – conserve la trace de cette croyance : Sawaranu kami ni tatari nashi (« Il n'est point de tatari du fait d'un kami que l'on ne touche point »).
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IZANAGI & IZANAMI
- Écrit par René SIEFFERT
- 2 547 mots
Couple démiurge de la cosmogonie japonaise, Izanagi et sa sœur-épouse Izanami, descendants des divinités primordiales asexuées, engendrent, selon le Kojiki et le Nihon shoki, la multitude des kami du Ciel et de la Terre. Les îles du Japon elles-mêmes sont leur création, mais aussi et surtout Amaterasu ō-mi-kami (le soleil), Tsuki-yomi-no-mikoto (la lune) et Susa-no-o-no-mikoto (le typhon).
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ORIGAMI, papiers pliés
- Écrit par Louis FRÉDÉRIC
- 5 411 mots
Avant cette époque, on avait coutume d'offrir aux kami, ou « entités supérieures » du shintō, la croyance chamanique du Japon aux forces naturelles, des étoffes pliées, que l'on accrochait aux branches d'un arbre sacré, le sakaki (Cleyerica ochnacea), dans lequel les kami étaient censés résider temporairement. Ces étoffes blanches étant rares, on en vint à leur substituer des feuilles de papier (shide), qui furent alors pliées en zig-zag, et parfois découpées.
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HAYASHI RAZAN (1583-1657)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 400 mots
Le petit-fils de Hayashi Razan (Hoko, fils de Gaho) reçoit le titre de daigaku no kami (directeur de l'université d'État), titre qui se transmet ensuite aux différents chefs de la famille Hayashi jusqu'à la fin du xixe siècle.