Kanak
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif aux Canaques, autochtones de Nouvelle-Calédonie
- canaque
Synonyme
Employé comme nom
- autochtone de Nouvelle-Calédonie
- ensemble des langues parlées par ces populations
"kanak" dans l'encyclopédie
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ART KANAK
- Écrit par Emmanuel KASARHÉROU
- 7 717 mots
Comme les deux faces d’une même réalité, « le visage » et « le reflet », ces deux perceptions de la culture kanak, s’interrogent et se répondent, transmettant une vision du monde. « Les visages » expriment la manière kanak de se penser, ils renvoient à notre image et à l’image que nous donnons de nous-mêmes. Ils font entendre la voix des Kanak en utilisant cinq concepts clés issus de l’ajië, l’une des 28 langues kanak, rendant compte d’une unité de perception culturelle intime.
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NOUVELLE-CALÉDONIE
- Écrit par Jean-Christophe GAY et Encyclopædia Universalis
- 28 448 mots
- 7 médias
Le colonisateur cherche à contrôler les Kanak en créant les tribus en 1867, à la tête desquelles l’administration place un chef, et en instituant la « réserve », un territoire dont la tribu a la jouissance, mais qui limite les déplacements des Kanak, notamment dans Nouméa. Dans la région de La Foa, les Kanak font les frais de l’appétit de l’administration pénitentiaire et de la volonté d’intégrer au domaine de l’État des milliers d’hectares pour les affecter à la colonisation libre, ce qui explique, en 1878, la première grande révolte kanak.
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NOUMÉA
- Écrit par Jean-Christophe GAY
- 5 444 mots
- 3 médias
En témoigne la place dévolue aux Kanak qui, jusqu’à la fin du régime de l’indigénat, en 1945, n’étaient pas libres de leur déplacement, tout particulièrement à Nouméa, dont l’accès était réglementé et dans laquelle ils ne pouvaient pas circuler après 20 heures. Jadis à peine admis, les Kanak ont progressivement investi la ville, devenue également attractive pour d’autres Océaniens, des Wallisiens et des Futuniens essentiellement, qui se sont installés surtout sur ses pourtours.
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TJIBAOU JEAN-MARIE (1936-1989)
- Écrit par Jean-Pierre DOUMENGE
- 5 953 mots
- 1 média
Le leader indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou est né le 30 janvier 1936 à Tiendanite, petit village tribal de la vallée de Hienghène. Il reçut une éducation catholique qui devait durablement le marquer. Il fréquenta l'école de la mission de Canala jusqu'en 1947, puis entra au petit séminaire de Païta. Il effectua son noviciat à l'île des Pins et fut ordonné prêtre en 1965 à Hienghène, mais exerça son ministère à la cathédrale de Nouméa.
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PIANO RENZO (1937- )
- Écrit par François CHASLIN et Encyclopædia Universalis
- 8 670 mots
- 3 médias
Le centre de culture canaque Jean-Marie Tjibaou de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, (1992-1998) est très représentatif de sa démarche. En effet, les pavillons s'inspirent directement des cases canaques, dans une constante préoccupation de l'intégration parfaite du bâtiment à son environnement. De la même manière, le centre culturel Paul Klee, à Bern (2005), est composé de trois vagues en verre et en acier, qui se fondent dans le paysage vallonné qui les entourent.