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Kannara

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en linguistique, langue dravidienne parlée dans la région de Bangalore, au sud de l'Inde

Synonymes

  1. canara
  2. kanara
  3. kanarese

"kannara" dans l'encyclopédie

  • KANNARA ou KANNADA LANGUE & LITTÉRATURE

    • Écrit par François GROS
    • 15 219 mots

    Le kannara (kannaḍa) est la langue du Karnāţaka, soit, au sud-ouest de la péninsule du Dekkan, la totalité de l'État de Mysore depuis qu'en 1956 on y a rattaché les districts limitrophes où le kannara était majoritaire. La majorité des quarante-deux millions de locuteurs vit dans le Mysore, le reste dans les États voisins.Langue dravidienne la plus anciennement attestée après le tamoul, le kannara mêle un élément indigène (deśi) partagé avec les autres langues du sud de l'Inde, et un élément de tradition sanskrite (mārga).

  • TELUGU ou TELOUGOU

    • Écrit par François GROS
    • 13 472 mots

    Ces trois poètes (kavitraya), répondent aux « trois gemmes » kannara (cf. langue et littérature kannara) et représentent la norme classique. Dans le courant śivaïte, Nannicōḍa compose, vers 1130, un poème de plus de deux mille vers, oublié jusqu'en 1914, le Kumārasaṁbhava, d'un fort tempérament, dont la disgrâce imméritée s'explique par l'usage de formes et de constructions populaires, plus proches du tamoul ou du kannara que du sanskrit.

  • ADAMS JOHN (1947- )

    • Écrit par Patrick WIKLACZ
    • 10 822 mots
    • 2 médias

    A Flowering Tree, opéra sur un livret du compositeur et de Sellars, créé au MuseumsQuartier de Vienne le 14 novembre 2006 – il s'agit d'une commande de la Ville de Vienne à l'occasion des célébrations du 250e anniversaire de la naissance de Mozart –, délaisse l'histoire contemporaine au profit d'une légende de l'Inde du Sud en kannara vieille de deux millénaires, traduite par Attipat Krishnaswami Ramanujan.

  • RĀMĀYAṆA

    • Écrit par Marie-Simone RENOU
    • 13 388 mots
    • 2 médias

    Dès le iie siècle, il apparaissait en tamoul, en telugu et en kannara. Des innombrables interprétations auxquelles il donna lieu émerge le Rāmāyaṇa bengali de Krttībās Ojha au xive siècle. Faisant à son tour une refonte de tous les courants qui s'ajoutent au Rāmāyaṇa de Vālmīki et qui l'avaient précédé ou commenté, celui-ci obtint une œuvre d'une agréable simplicité, qui a conservé une étonnante popularité jusqu'à l'époque actuelle.

  • JINISME ou JAÏNISME

    • Écrit par Colette CAILLAT et Marie-Simone RENOU
    • 31 394 mots

    Les digambara se sont plu à employer les langues dravidiennes : tamoul et kannara, peut-être pour se différencier du brahmanisme, qui avait choisi le sanskrit ; celui-ci fournira toutefois un mode d'expression aux œuvres philosophiques et aux commentaires jaina. Les différents prākrits seront largement utilisés, ainsi que, parfois, à partir du bas Moyen Âge, les langues indo-aryennes vernaculaires.

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