Karmique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- qui provient du karma, principe de l'hindouisme selon lequel le sort de chacun est déterminé par le bilan moral de ses vies antérieures
"karmique" dans l'encyclopédie
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JINISME ou JAÏNISME
- Écrit par Colette CAILLAT et Marie-Simone RENOU
- 31 394 mots
Le corps karmique est le véhicule qui, la quantité de vie du corps où elle logeait étant épuisée, la conduit vers une des quatre voies de destinée : humaine, divine, animale, infernale. Ce n'est que libérée du flot karmique, dénuée de poids, que l'âme, « parfaite », rejoindra le sommet de l'univers et ses pareilles, les siddha ou « accomplis ». Le chemin de la Délivrance La vie en religion, la seule où le « dépassionnement » soit totalement possible, conduit à la Délivrance, ou plutôt, selon la terminologie jaina, à « l'Accomplissement » (siddhi), la « Perfection ».
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XIAOSHUO [SIAO-CHOUO], genre littéraire chinois
- Écrit par André LEVY
- 8 680 mots
La littérature d'imagination en langue vulgaire pénètre les milieux lettrés, d'abord sans doute par les femmes et les jeunes gens, mais en conservant de nombreux traits dus à ses origines populaires : toute-puissance du destin, inéluctabilité de la rétribution karmique, révolte et résignation. Cependant, elle se fait affirmation de soi dans l'exaltation de l'amour naguère dépeint comme une obscure force destructrice.
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VAJRAYĀNA
- Écrit par Corrado PENSA
- 14 068 mots
La bouddhéité est donc soit une dimension « psychologique », soit une dimension « ontologique » : à l'individu pur les choses apparaîtront dans leur pureté, libérées de ce qui est moi et mien, dégagées de leurs connotations conceptuelles et de leurs affinités particulières, c'est-à-dire de l'héritage karmique qui infecte l'esprit ; elles apparaîtront ainsi sous leur aspect véritable : « La condition pure (viśuddhi) des choses [.
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BOUDDHISME (Les grandes traditions) Bouddhisme japonais
- Écrit par Jean-Noël ROBERT
- 74 199 mots
- 1 média
Le bouddhisme tel qu'il fut transmis au Japon, par l'intermédiaire de la Corée, vers le milieu du vie siècle après J.-C., avait été auparavant refaçonné par la Chine. Il s'agissait, bien entendu, pour l'essentiel, des doctrines du Grand Véhicule (Mahāyāna) qui remontaient jusqu'au bouddhisme indien, mais avec les évolutions qu'elles avaient subies au sein de la culture chinoise à partir de la fin du ier siècle de l'ère chrétienne.