Kawi
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, langue ancienne de Java
"kawi" dans l'encyclopédie
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MALAISIE ET INDONÉSIE, langues et littératures
- Écrit par Denys LOMBARD
- 56 327 mots
Beaucoup d'œuvres sont en vers (on les appelle kakawin) et rédigées selon des principes prosodiques indiens (succession calculée de longues et de brèves) ; la langue javanaise proprement dite ne tient pas compte de la longueur des voyelles, mais elle se charge alors de très nombreux emprunts sanskrits (on donne le nom de kawi à cette variété un peu spéciale de javanais poétique).
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INDE (Arts et culture) L'expansion de l'art indien
- Écrit par Bernard Philippe GROSLIER
- 28 665 mots
- 6 médias
Un fait le prouve : alors que le sanskrit (ou le pāli) demeure la langue littéraire et religieuse, écrite avec son alphabet, apparaissent maintenant des textes en langues vernaculaires : en cam, on trouve le premier écrit d'une langue indonésienne, au ive siècle ; en pyu, probablement à la fin du ve siècle ; en vieux-khmer, en 611 ; en vieux-malais en 683 ; en kawi (vieux-javanais), vers le milieu du viiie siècle, le môn, de son côté, ayant été écrit dès le viie siècle.
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ÉPOPÉE
- Écrit par Emmanuèle BAUMGARTNER, Maria COUROUCLI, Jocelyne FERNANDEZ, Pierre-Sylvain FILLIOZAT, Altan GOKALP, Roberte Nicole HAMAYON, François MACÉ, Nicole REVEL et Christiane SEYDOU
- 64 792 mots
- 7 médias
Proche du mythe, l'épopée chante l'histoire d'une tradition, un complexe de représentations sociales, politiques, religieuses, un code moral, une esthétique. À travers le récit des épreuves et des hauts faits d'un héros ou d'une héroïne, elle met en lumière un monde total, une réalité vivante, un savoir sur le monde.Dans le procès de communication et de transmission, les sociétés « traditionnelles » et les sociétés « froides » ont pour recours l'audition, la mémoire et la voix.
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INDONÉSIE Les arts
- Écrit par Albert LE BONHEUR
- 44 729 mots
- 5 médias
Au Gunung Kawi, près de Tampaksiring, de part et d'autre d'une rivière encaissée, des représentations de sanctuaires sculptées en haut relief dans la paroi rocheuse sont des tombes royales (seconde moitié du xie s.). À l'art du royaume de Śrīvijaya de cette époque, on devrait pouvoir attribuer les quelques monuments bouddhiques de Padang Lawas (centre de Sumatra), sanctuaires en brique se rattachant à la fois à l'art de Java centrale et à celui de Java orientale.