Keuper
- Nom masculin singulier
Définition
- en géologie, étage supérieur du trias, caractérisé par des marnes irisées
"keuper" dans l'encyclopédie
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TRIAS
- Écrit par Jean-François DECONINCK
- 5 317 mots
Ce terme a été défini pour la première fois par Friedrich August von Alberti pour désigner trois formations connues dans le sud de l'Allemagne et constituant le « Trias germanique » : le Bundsandstein, constitué de grès rouges formés essentiellement en environnements fluviatiles ; le Muschelkalk, correspondant à des calcaires coquilliers déposés en environnements marins francs ; et les argiles varicolores du Keuper déposées en milieu continental.
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MARNES
- Écrit par Charles POMEROL
- 5 432 mots
- 1 média
Les « marnes irisées », colorées en blanc, rose, rouge et violet, correspondent au Keuper, terme le plus jeune du Trias. Il est commode de représenter la composition lithologique des marnes par des diagrammes où apparaissent les divers constituants. Ainsi, en se référant à la série comprenant l'Éocène supérieur et l'Oligocène inférieur du sondage de Montjavoult, on peut distinguer trois épisodes.
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GYPSE
- Écrit par Yves GAUTIER
- 5 782 mots
On peut encore citer ceux du Massif central (dans les formations triasiques), des Vosges (séries d'âge keuper), des Hautes-Alpes et du Jura (assises jurassiques)... Le gypse est soluble à chaud dans l'acide chlorhydrique dilué et, très lentement, dans l'eau. L'addition d'une solution de chlorure de baryum donne un précipité blanc. Après chauffage, il devient fluorescent (généralement vert, parfois jaune, montrant l'ombre d'une forme en sablier à l'intérieur du cristal) et phosphorescent à la lumière ultraviolette de grande longueur d'onde.
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MARCOU JULES (1824-1898)
- Écrit par Françoise DREYER
- 16 321 mots
- 3 médias
Il y reconnaît, un peu vite, le Keuper (Trias) et le Jurassique qu’il avait décrits dans son mémoire de la SGF. Ce Jurassique, indiqué pour la première fois aux États-Unis, est le point de départ d’une controverse musclée sur l’âge des fossiles, avec James Hall (1811-1898) et James D. Dana (1813-1895), qui les pensent crétacés. De fait, Marcou fonde sa stratigraphie davantage sur les faciès – aspect des couches caractéristique du paléoenvironnement – que sur les étages ou âges déterminés par l’ensemble des fossiles qu’ils contiennent.
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FRANCE (Le territoire et les hommes) Géologie
- Écrit par Jean AUBOUIN, Jean COGNÉ, Michel DURAND-DELGA, François ELLENBERGER, Jean-Paul von ELLER, Jean GOGUEL, Charles POMEROL, Maurice ROQUES et Étienne WINNOCK
- 91 799 mots
- 26 médias
Dans les lagunes du Trias supérieur (Keuper), se déposent des marnes bariolées, ou irisées, des grès, des calcaires dolomitiques, du gypse (que l'on retrouve sous forme d'anhydrite dans les sondages profonds du bassin de Paris) et du sel gemme, largement exploité en Lorraine. De tels dépôts vont en s'amenuisant vers l'ouest mais dépassent cependant d'une cinquantaine de kilomètres le méridien de Paris.