Khani
- Nom masculin singulier
Définition
- au Moyen Orient, marché public, foire
"khani" dans l'encyclopédie
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GUJARĀT
- Écrit par Roland BRETON
- 2 131 mots
- 1 média
En 1392, le gouverneur musulman du Gujarât, Zafar khân, se révolte et se proclame indépendant, fondant ainsi la dynastie des Zafar Khânî. Il est un moment remplacé sur le trône par son fils Tâtâr khân, dit Tâtâr shâh (1403-1404), qui se proclame sultan sous le nom de Muḥammad shâh. Mais le père empoisonne le fils et devient le sultan Muzaffar shâh (1404-1417).
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ĀQĀ MOHAMMAD KHĀN ou AGHĀ MUḤAMMAD KHĀN (1742?-1797) shāh de Perse (1796-1797)
- Écrit par Jean CALMARD
- 6 011 mots
C'est aussi à Téhéran, dont il avait fait sa capitale en 1786, que Āqā Mohammad Khān fit enfouir les restes de Karim Khān sous un seuil de son palais « Karim-khāni », « au pied des marches qu'il montait et descendait constamment ». Il put ainsi renouveler tous les jours « la jouissance, pour lui intarissable, de fouler aux pieds la dépouille de l'ennemi de sa famille » (Emineh Pakravan, Agha Mohammad Ghadjar, Téhéran, 1953).
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TA'ZIYÈ, théâtre religieux persan
- Écrit par Jean CALMARD
- 8 737 mots
; — des assemblées de deuil appelées rowzè-khāni, dans lesquelles des prédicateurs (rowzè-khān ; leur ouvrage de base était le Rowzat-osh-shohadā, ou « Jardin des martyrs », à l'époque séfévide) psalmodient et miment les souffrances endurées par les martyrs de Karbalā, maudissent leurs assassins et les usurpateurs des droits de la famille de ‘Ali, incitent les fidèles à verser des larmes abondantes (à valeur sotériologique) et à maudire les oppresseurs (premiers califes, Omeyyades.
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KURDES
- Écrit par Thomas BOIS, Hamit BOZARSLAN, Christiane MORE et Éric ROULEAU
- 90 470 mots
- 6 médias
Le Kurdistan a fait son entrée sur la scène internationale, après la Première Guerre mondiale et l'effondrement de l'Empire ottoman, avec le traité de Sèvres, signé en 1920 par les belligérants. Le Kurdistan préconisé dans le traité ne regroupait pas toutes les régions habitées par les Kurdes de l'Empire ottoman et ignorait ceux de Perse, mais il faisait des « sauvages » décrits par les voyageurs européens du xixe siècle une entité nationale reconnue.