Kharidjisme
- Nom masculin singulier
Définition
- doctrine musulmane basée sur le puritanisme et sur l'irréprochabilité sociale du croyant
"kharidjisme" dans l'encyclopédie
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KHĀRIDJISME
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 10 202 mots
D'ailleurs le khāridjisme est essentiellement une doctrine d'action, du moins à l'origine. Les origines La naissance du khāridjisme remonte aux conflits d'ambitions qui éclatèrent dans la communauté musulmane dès la mort du Prophète. Le gendre de celui-ci, ‘Alī, avait été écarté, et, de ce fait, la thèse d'une succession fondée sur les liens du sang avait été rejetée.
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SUNNISME
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 19 859 mots
Entre le shī‘isme et le khāridjisme Après la crise de la fitna (sédition) qui, sous le calife ‘Alī, brisa définitivement l'unité de la communauté islamique, le shī‘isme et le khāridjisme se constituèrent en partis extrémistes et opposés. Le premier estimait que le califat (ou imāmat) appartenait de droit aux descendants directs du Prophète ; le second professait une opinion contraire, qu'on a parfois qualifiée de « démocratique » : tout musulman croyant et pieux peut devenir calife.
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MOZABITES
- Écrit par Charles-Robert AGERON
- 12 602 mots
La survivance d'une communauté religieuse Les Mozabites sont une communauté religieuse créée par l'énergie d'une petite secte, les ibāḍites (ibāḍiyya) ; celle-ci constitue l'une des branches du khāridjisme (al-khawā rij, les sortants), le plus ancien schisme de l'islam, qui fut un temps la doctrine au nom de laquelle les Berbères luttèrent contre les Arabes et redevinrent maîtres de la partie orientale du Maghreb.
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PROPHÉTISME
- Écrit par Julien FREUND
- 22 417 mots
On rencontre à ce propos les modalités les plus diverses : Moïse se considérait comme l'envoyé du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; Jésus voulait accomplir l'ancienne loi au nom d'une nouvelle alliance ; Buddha est à l'origine d'une véritable dissidence à l'égard de l'hindouisme classique ; d'autres prophètes ont constitué des religions syncrétiques, comme l'orunmbaïsme au Nigeria, le mouvement koreri en Mélanésie ou le caodaïsme en Indochine ; plus nombreux encore sont les prophètes fondateurs de sectes ou d'hérésies, telles que le çivaïsme ou le vishnouisme en Inde, le shī‘isme ou le kharidjisme dans l'islam, les vaudois ou les shakers dans la sphère chrétienne ; certains prophètes, enfin, imitent une religion existante, mais en inversant certaines orientations, comme dans les Églises africaines qui se proposent d'envoyer des missionnaires chez les Blancs ou inventent un Christ noir.
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BERBÈRES
- Écrit par Salem CHAKER, Lionel GALAND et Paulette GALAND-PERNET
- 42 011 mots
L'islam s'impose, mais en prenant souvent la forme d'hérésies locales ou de courants sectaires (comme le kharidjisme), dans lesquels on a vu des résistances indigènes à la suprématie arabe. L'arabe se diffuse dans les villes et remplace le latin en tant que langue des élites et des cités. Plus tard, après l'arrivée de nomades arabes (invasions hilaliennes) venus du Moyen-Orient au xie siècle, l'arabe va concurrencer le berbère en milieu rural, dans les zones de plaines, de hautes plaines et de piedmonts sahariens, favorables à l'installation de ces éleveurs nomades.