Khmère
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relative aux Khmers, population du Cambodge, état de l'Indochine
Employé comme nom
- native ou habitante de cette nation
"khmère" dans l'encyclopédie
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S21, LA MACHINE DE MORT KHMÈRE ROUGE (Rithy Panh)
- Écrit par Sylvie ROLLET
- 5 335 mots
Certes, comme l'écrit le cinéaste, « la démarche de mémoire des tortionnaires et des victimes ne peut pas être située au même niveau » (La Machine khmère rouge). Reste, – et c'est là tout le propos et le défi de S 21 – qu'il ne peut y avoir de recomposition durable d'un lien social que si les bourreaux eux-mêmes recouvrent non seulement la mémoire mais la compassion que la machine khmère rouge leur a retirée, faisant d'eux des moins qu'humains au même titre que leurs victimes.
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LON NOL (1913-1985)
- Écrit par Philippe DEVILLERS
- 5 769 mots
- 2 médias
Washington ne pourra que soumettre le Cambodge à des bombardements intensifs et destructeurs et fournir des armes et des dollars à une armée khmère, certes fidèle à Lon Nol mais ravagée par la corruption et l'incompétence. Lon Nol sera pendant cinq ans le numéro un de ce régime. Le 9 octobre 1970, il proclame la « République khmère » et abolit la monarchie.
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POL POT SALOTH SAR dit (1928-1998)
- Écrit par Christian LECHERVY
- 4 743 mots
Pol Pot disparu, le Cambodge aspire à clore trente ans de lutte armée khmère rouge et quarante-huit années de conflits indochinois.
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LOPBURI
- Écrit par Jean BOISSELIER
- 2 454 mots
- 1 média
La ville de Lopburi (à 130 km au nord de Bangkok), qui a donné son nom à l'école khmérisante, et authentiquement khmère, de Thaïlande, est située à la bordure nord-est du Delta, presque à la limite de la zone inondée, situation privilégiée qui a permis son occupation continue depuis le Néolithique et son importance souvent prépondérante au cours de l'histoire.
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PHNOM PENH
- Écrit par Manuelle FRANCK
- 5 004 mots
- 1 média
Le site aurait été occupé sporadiquement dès le xve siècle, mais son occupation permanente date de 1860, lorsque le roi Norodom, souscrivant à la tradition khmère de fondation d'une nouvelle capitale lors de l'accès au trône d'un nouveau souverain, choisit le site pour y installer sa capitale, son occupation étant par la suite pérennisée par le protectorat français.