Kino
- Nom masculin singulier
Définition
- en pharmacologie, familièrement, suc de plante utilisé comme astringent
"kino" dans l'encyclopédie
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KINNÔR
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 951 mots
Le kinnôr est la lyre hébraïque ancienne, l'instrument de musique du roi David. Selon l'historien juif romain Flavius Josèphe (37-100 ?), le kinnôr ressemblait à la kithara grecque : il possédait deux bras d'une seule pièce et une caisse de résonance ; le mot kinnôr a d'ailleurs été traduit par kithara dans l'Ancien Testament grec comme dans la Bible latine.
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VERTOV DENIS ARKADIEVITCH KAUFMAN dit DZIGA (1895-1954)
- Écrit par Joël MAGNY
- 3 579 mots
De sa pratique va naître, dès 1919, une succession de réflexions théoriques exprimées non sur le mode de l'exposé (comme chez les autres cinéastes de l'avant-garde soviétique, Koulechov, Poudovkine ou Eisenstein), mais sur celui du manifeste, à la façon des futuristes, et marqué par des mots clés : « kino-glaz/ciné-œil », « kino-pravda/ciné-vérité », « vie à l'improviste ».
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RODTCHENKO ALEXANDER MIKHAÏLOVITCH (1891-1955)
- Écrit par Marc-Emmanuel MÉLON
- 7 488 mots
On lui doit notamment la plupart des pages de couverture de la revue LEF (Front gauche de l'art), dirigée par Maïakovski, ou de la revue Kino Fot, lancée par le théoricien productiviste Alexeï Gan en 1922, ainsi qu'une série d'affiches dont celle du film Kino-Glaz, de Dziga Vertov. La photographie Mais fidèle jusqu'alors à l'esprit du constructivisme, Rodtchenko crée ses photomontages à partir de photographies trouvées, dont il n'assume pas la prise de vue.
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CINÉMA-VÉRITÉ
- Écrit par Jean-Pierre JEANCOLAS
- 7 782 mots
Théoricien du mouvement Kino-Glaz (« ciné-œil »), celui-ci prônait une exploration du monde visible fondée sur le montage de plans volés à la réalité brute. Entre 1923 et 1925, Vertov avait publié un magazine filmé qu'il avait appelé Kino-Pravda : ce qui signifiait littéralement « ciné-vérité » certes, mais en référence au quotidien du Parti communiste.
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GUERASSIMOV SERGUEÏ (1906-1985)
- Écrit par Bernard EISENSCHITZ
- 3 219 mots
Personnage public, il appartient à toutes les institutions possibles, du Soviet suprême à la rédaction de la revue Iskousstvo Kino. Quant à sa filmographie, elle prend un vrai départ au moment où le réalisme socialiste se fige en doctrine : son premier film marquant, Les Sept Braves, date de 1936. Après La Jeune Garde (1948), tiré du roman d'Alexandre Fadeïev, Guerassimov confirme son goût pour les adaptations littéraires avec les trois longs métrages du Don paisible (1957-1958), d'après Cholokhov, et conclut avec une version télévisée en cinq épisodes du Rouge et le Noir (1976), avant de consacrer en 1984 son film testament à Tolstoï (dont il tient le rôle).