Koinè
- Nom féminin singulier
Définition
- en linguistique, langue commune de tout le monde grec à l'époque hellénistique et romaine
- par extension, langue commune sur une aire géographique donnée
- ensemble d'aspects culturels communs
Synonymes
- koinê
- koïnè
"koinè" dans l'encyclopédie
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MOYEN ÂGE L'affirmation des langues vulgaires
- Écrit par Emmanuèle BAUMGARTNER
- 13 928 mots
Dès 1100 se développe dans le Midi une poésie lyrique en langue d'oc qui utilise une koinè littéraire appelée leimosi par les premiers troubadours et qui se voue à la célébration de la fin'amor (l'amour vécu et chanté dans sa perfection) dans les formes et la thématique très tôt codifiées de la canso (chanson d'amour). Qu'ils restent fidèles au trobar leu (facile, clair) ou qu'ils pratiquent les recherches formelles du trobar ric (riche) ou du trobar clus (fermé, obscur), les troubadours se définissent avec prédilection comme des orfèvres du vers.
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MUSARNA, site archéologique
- Écrit par Henri BROISE et Vincent JOLIVET
- 5 354 mots
- 1 média
– et donc déjà très profondément inséré dans la koinè culturelle hellénistique – à la frontière orientale du territoire de Tarquinia, ce site avait une double fonction, militaire et agricole. L'habitat occupait un plateau de 5 hectares aménagé, dès l'origine, selon un plan orthogonal : il est partagé en deux par une rue principale nord-sud large de 6,70 m, recoupée par des axes secondaires est-ouest larges de 4,10 m.
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VATTIMO GIANNI (1936- )
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 5 974 mots
1991) livrera toutes les conséquences, notamment éthiques, de cette « nouvelle koinè » qu'est l'interprétation après le déclin des pensées « fortes » que furent marxisme et structuralisme. Nietzsche, dont il donne une introduction (Introduction à Nietzsche, 1985 ; trad. franç. 1991) et qu'il ne cesse d'interroger en tant que penseur des limites de la modernité et de la métaphysique issue du platonisme, s'inscrit dans cette perspective.
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PIZZUTO ANTONIO (1893-1976)
- Écrit par Denis FERRARIS
- 3 412 mots
Les textes de cette ultime trilogie témoignent de la troublante exigence que manifesta l'écrivain dans son désir de forger une langue inouïe à l'intérieur de la koinê italienne. Sans autres exemples dans la tradition nationale, comparables mutatis mutandis aux stades ultimes auxquels parvinrent Mallarmé et Joyce à la fin de leur propre quête, ces derniers écrits peuvent être lus comme de purs joyaux polysémiques ou comme les traces médusantes d'un au-delà de la communication expressive.
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ARABE (MONDE) Langue
- Écrit par David COHEN
- 51 613 mots
- 3 médias
Il y a toute chance que la base de l'arabe littéraire, ce qu'on appelle la « koinè poétique », soit un usage linguistique particulier de cette région. La caractérisation de cette langue littéraire par rapport aux dialectes parlés est, chez les grammairiens anciens, essentiellement négative. La bonne langue devait être dépourvue des divers traits propres à l'un ou l'autre des dialectes.