Koré
- Nom féminin singulier
Définition
- en sculpture, dans les arts, statue de jeune fille, typique de l'art grec archaïque
Synonymes
- coré
- korè
"koré" dans l'encyclopédie
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KORE-EDA HIROKAZU (1962- )
- Écrit par René MARX
- 5 336 mots
- 1 média
Pour la première fois chez Kore-eda, le film manque de fluidité. Répugnant, à juste titre, aux réponses toutes faites, il s’emmêle un peu dans l’intrigue judiciaire et perd de sa grâce habituelle. Mais, même pour ce film déséquilibré, il reste irremplaçable. Comme les grands maîtres, Akira Kurosawa, Mizoguchi ou Ozu, Kore-eda est un cinéaste humaniste.
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UNE AFFAIRE DE FAMILLE (H. Kore-eda)
- Écrit par René MARX
- 6 169 mots
- 1 média
Cette variété fait de Kore-eda un artiste complet, humaniste et malin, inventif et délicat, raffiné et libertaire.
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ÉLEUSIS
- Écrit par Marie DELCOURT
- 11 158 mots
La triade Dèmèter-Dionysos-Korè figure sur des inscriptions d'Éleusis et sur des lamelles d'or trouvées dans des tombes en Grande Grèce et à Rome ; elle passa en Italie sous les noms de Cérès-Liber-Libera. Des inscriptions mentionnent le Dieu et la Déesse qui avaient un prêtre à Éleusis : les noms de Pluton et de Perséphone furent-ils d'abord secrets ? Perséphone est désignée à Éleusis sous celui de Korè, c'est-à-dire simplement la Fille.
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ACROTÈRE
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 2 597 mots
On les trouve à Athènes, au sommet de l'Héphaisteion, où sont représentées les Hespérides (ou bien Déméter et Koré), ainsi que sur le temple des Athéniens à Délos que couronnaient les figures pathétiques de Borée et Orithyie. Dans la dernière partie du ~ ve siècle, les Victoires constituent également un motif particulièrement prisé, comme le montrent les grandes sculptures de la stoa de Zeus sur l'Agora d'Athènes ou du temple d'Asclépios à Épidaure.
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ADYTON
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 2 589 mots
En Sicile où les cultes voués aux divinités infernales, telles Déméter et Koré, resteront fortement enracinés, les temples comportent à l'arrière de la cella (ou naos) une pièce sombre et secrète où était cachée la statue du dieu. La présence de cet adyton modifie la structure même du temple périptère et crée un nouveau type de plan, vraisemblablement dérivé du mégaron primitif, caractérisé par l'absence de l'opisthodome (salle postérieure communiquant ou non avec la cella) qui, en Grèce propre, permet un équilibre harmonieux entre les deux façades ; le dispositif occidental de l'édifice ne répondant plus alors au pronaos in antis, c'est la façade orientale qui sera la plus élaborée.