Koto

"koto" dans l'encyclopédie

• KOTO

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 078 mots

  Le koto est une cithare sur table japonaise à treize cordes avec des chevalets amovibles. Bien qu'il soit issu de modèles asiatiques continentaux, le koto a développé des caractéristiques structurelles et musicales qui en font un instrument spécifiquement japonais. L'instrument, en bois de paulownia, est placé à l'horizontale sur le sol ou sur une table basse et se joue en pinçant les cordes avec le pouce, l'index et le majeur de la main droite, qui sont munis d'onglets en ivoire (petits plectres dits tsume).

• GYOKUDŌ URAGAMI (1745-1821)

  • Écrit par Madeleine PAUL-DAVID
  • 2 600 mots

  En 1768, lors de la mort prématurée de Seiko, il trouva un refuge dans l'étude et se livra à ses passe-temps favoris : jeux de l'encre (calligraphie et peinture) et koto (luth à sept cordes). Il négligea son service et eut aussi quelques ennuis pour s'être trop intéressé à la pensée de Wang Yangming, dont les idées n'étaient pas en accord avec le confucianisme orthodoxe pratiqué par les Tokugawa.

• WAGON, musique

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 010 mots

  Instrument de musique japonais, également appelé yamato goto (de yamato : « Japon », et goto : « cithare ») ou encore yamato koto, le wagon est une cithare de table à six cordes dotée de chevalets mobiles. Il est étroitement lié à la musique de cour gagaku, au shintoïsme, à la musique rituelle kagura et à la musique vocale. Au début de l'époque Edo (1603-1868), le wagon a suscité l'apparition d'une musique qui lui est propre, le sōkyoku.

• MUSICALES (TRADITIONS) Musiques d'inspiration chinoise

  • Écrit par TRAN VAN KHÊ
  • 47 560 mots
  • 12 médias

  Au Japon, le caractère national continua à s'affirmer avec la naissance de la musique de koto (cithare japonaise à treize cordes) et de shamisen (luth à trois cordes). Il faut signaler toutefois que l'ancêtre du koto, d'après la légende, fut introduit au Japon par un Chinois taoïste sous le règne de l'empereur Temmu (viie s.), que le san xian chinois, adopté et transformé par les musiciens japonais, devint le shamisen, et que le xiao chinois (flûte droite) est à l'origine du shakuhachi, flûte droite japonaise.

• CITHARE D'AMATEUR

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 320 mots

  Les Japonais ont fabriqué une cithare d'amateur fondée sur le nichigenkin ; il s'agit d'une sorte de koto à deux cordes qu'ils ont baptisée taisho-goto en référence à l'ère de Taisho (1912-1926) où elle a été inventée. Cet instrument continue à attirer des amateurs au Japon, ainsi qu'à Hawaii, en Argentine et en Inde.