Kotoko
- Nom invariant en genre et en nombre
- Adjectif invariant en genre et en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la population d'Afrique centrale du même nom
Employé comme nom
- membre de la population d'Afrique centrale du même nom
"kotoko" dans l'encyclopédie
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KOTOKO
- Écrit par Alain MOREL
- 7 729 mots
Le pays des Kotoko s'étend sur trois États : le Cameroun, le Tchad et le Nigeria. Au sein même de leur pays, les Kotoko, sont minoritaires ; leur territoire étant un lieu de passage, de nombreux étrangers sont en effet venus s'y installer, notamment des Arabes. Les Kotoko se disent les descendants des Sao qui peuplèrent la région dès le xe siècle.
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SAO
- Écrit par Alfred FIERRO
- 2 445 mots
Progressivement, ces survivants sont absorbés par les Kotoko, avec lesquels ils fusionnent. À partir du xvie siècle, on peut considérer que les Sao ont disparu en tant que peuple. Mais, aujourd'hui encore, Kotobo, Boudouma et Bilala revendiquent une filiation avec cette population. Plusieurs centaines de sites archéologiques ont été repérés par J.-P.
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CHARI-LOGONE
- Écrit par Marie-Christine AUBIN
- 2 910 mots
Les Kotoko, les Boudouma, les Massa s'adonnent à la pêche avec les instruments traditionnels et vendent le poisson séché, salé, fumé dans les villes et au Nigeria. Les Sara sont d'excellents paysans, spécialistes de la culture sur billons. Ils cultivent trois types de sorgho adaptés aux différentes zones du terroir : zone inondée cultivée avant et après la crue, zone non inondée cultivée pendant la crue.
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BORNOU
- Écrit par Martin VERLET
- 14 246 mots
Le centre de gravité se déplace vers l'est, en pays Kotoko, le Bornou proprement dit étant considéré comme un territoire vassal, livré au pillage ; les Bornouans ralliés sont traités avec méfiance, Rabah s'appuyant sur les Arabes. La principale force du nouvel État est son armée, nombreuse (20 000 hommes), bien équipée (de 3 000 à 4 000 fusils), organisée en bannières.
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AFRIQUE NOIRE (Culture et société) Langues
- Écrit par Emilio BONVINI et Maurice HOUIS
- 45 681 mots
- 1 média
), Centre ou Biu-Mandara (tera, margi, higi, wandala ou mandara, laamang, mafa, mofu, giziga, kotoko, munjuk ou musgu...) et Est (kera, tumak, nancere, dangla ou dangaléat, mubi, migaama, mokilko...). P. Newman, se fondant sur des critères assez minces, d'ordre phonologique, fait du groupe Masa (masa, marba, musey, lamé...) une branche (sous-famille) à lui seul.