Kusâna
- Adjectif invariant en genre et en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à une population d'Asie centrale, de langue et de culture iranienne
Employé comme nom
- membre d' une population d'Asie centrale, de langue et de culture iranienne
"kusâna" dans l'encyclopédie
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KUṢĀṆA EMPIRE
- Écrit par Gérard FUSSMAN
- 22 184 mots
- 3 médias
Seul le clan Guishuang (transcription chinoise équivalant au bactrien kosǎno et au moyen-indien kuṣāṇa) tente de se donner une organisation de type étatique. Le yabgu kuṣāṇa Héraos, dont on a peut-être retrouvé la salle d'audience à Xalcǎjan, frappe monnaie à son nom. Un de ses descendants proches, Kujula Kadphisès, détruit les quatre autres clans, réunifie les ex-Yuezhi et prend le titre de « grand roi, roi des rois », fondant ainsi l'empire kuṣāṇa.
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YUEZHI [YUE-TCHE]
- Écrit par Roland BRETON
- 4 284 mots
La montée de la nouvelle puissance sāsānide en Perse fait perdre aux Kuṣāna l'Asie centrale et même la vallée de l'Indus ; leur empire se morcelle : en Inde, l'unité ne sera refaite qu'au ive siècle avec les Gupta. Dans les monts de l'Hindou-Kouch subsisteront jusqu'au ve siècle quelques petits dynastes Kuṣāna qui ne seront détrônés que par les derniers Yuezhi, surgis encore une fois de l'Asie centrale, et conduits par Kidāra.
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GANDHĀRA
- Écrit par Rita RÉGNIER
- 3 924 mots
- 1 média
Enfin, peu après le début de l'ère chrétienne, semble-t-il, et pour trois siècles environ, le Gandhāra se trouva au cœur même de l'empire Kuṣāṇa, carrefour des voies de commerce et de civilisation au milieu du continent asiatique. Bien que leurs ancêtres, issus des confins chinois, eussent autrefois chassé les princes grecs de Transoxiane et de Bactriane et contraint ceux-ci à chercher fortune en terre indienne, les Kuṣāṇa faisaient figure de philhellènes tout en pratiquant la tolérance religieuse à l'égard des peuples qu'ils gouvernaient, de la mer Caspienne au Bengale.
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TAXILA
- Écrit par Francine TISSOT
- 7 890 mots
; elle est d'époque Kuṣāṇa. Elle n'a malheureusement pas pu être étudiée car ses ruines se trouvent dissimulées sous des villages et des cimetières musulmans. On a seulement dégagé la muraille sud, scandée par des tours semi-circulaires, typiques de l'architecture des Kuṣāṇa. Les monastères Les monastères et les stūpa bouddhiques de Taxila témoignent de la vocation religieuse de la cité.
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PESHĀWAR
- Écrit par Marie GUILLET
- 1 510 mots
- 1 média
Kaniṣka en fit, au ier siècle, la capitale de l'empire kuṣāna. Le nom actuel de Peshāwar, « ville frontière », aurait été donné à la ville par l'empereur moghol de l'Inde, Akbar (1556-1605). Autrefois centre majeur sur la route de la soie, Peshāwar a conservé sa vocation commerciale et son ouverture aux influences multiples. Par la route principale qui la relie à Islamabad et Lahore, elle est en communication avec la route du Karakorum et Kachgar (Chine).