Kwa

"kwa" dans l'encyclopédie

• HŎ KYUN (1569-1618)

  • Écrit par Ogg LI
  • 1 117 mots

  Ayant réussi au kwa-gǒ, concours pour le recrutement des fonctionnaires civils (1594), puis au djung-si, examen pour la promotion spéciale (1597), Hǒ Kyun occupe d'importantes fonctions : précepteur du prince héritier, gouverneur régional, ambassadeur à la cour impériale chinoise. Au cours de sa carrière, il connaît à plusieurs reprises la disgrâce : à cause de ses relations avec une fille de joie, de son attachement jugé excessif au bouddhisme (1607), du favoritisme dont il se rend coupable pour faire réussir un de ses parents au kwa-gǒ (1610).

• PAK KYONG-NI (1926-2008)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 637 mots

  Nombre de ses œuvres, telles que Pulshin shidae (1957, « L'Âge de la méfiance ») et Shijang kwa chonjang (1964, Le Marché et le Champ de bataille), comptent, parmi leurs personnages, une femme devenue veuve pendant la guerre de Corée, une situation qui reflète l'expérience personnelle de l'auteur. En 1999, elle fonde le centre culturel Toji à Wonju, dans le Kangwon, établissement qui accueille de jeunes auteurs et encourage la prise de conscience écologique – un thème qui traverse également nombre de ses poèmes.

• DURBAN

  • Écrit par Alain HUETZ DE LEMPS
  • 3 043 mots
  • 1 média

  Les districts de Kwa Masha, Ntuzuma, Umlazi et Embumbulo abritent la majeure partie de la population bantoue. Ces districts constituent une partie de l'État noir non indépendant de Kwazulu, dans lequel beaucoup des Bantous de Durban furent déplacés à la fin des années 1970. Les principaux quartiers indiens sont situés au nord et au nord-ouest de la ville.

• FON

  • Écrit par Roger MEUNIER
  • 3 350 mots

  Localisés dans le sud du Bénin et au Nigeria, les Fon parlent un dialecte ewe, du sous-groupe kwa de la famille Niger-Congo des langues africaines. Leur langue est proche de celles des Adja et des Ouatchi. Dans les années 2000, on estime leur nombre à 3,5 millions. L'économie traditionnelle des Fon repose sur l'agriculture (maïs, manioc, ignames) ; les plantations de palmiers à huile fournissent l'essentiel des produits.

• ÉWÉ ou ÉVHÉ

  • Écrit par Jacques MAQUET
  • 4 899 mots

  Les dialectes éwé font partie du groupe linguistique kwa, comme les langues du groupe akan, auquel appartient le twi. Ils comptaient 3 400 000 locuteurs au début des années quatre-vingt-dix. Histoire D'après leurs traditions, les Éwé quittèrent Ketu, en pays yoruba de l'est du Dahomey, et arrivèrent à Nuatja, au Togo, d'où ils se dispersèrent vers le sud et vers l'est, probablement à la fin du xviie siècle.