Lâcheté
- Nom féminin singulier
Définition
- absence de courage
- action qui dénote un manque de courage ou un caractère indigne
- (vieilli) fait de subir passivement les influences extérieures
"lâcheté" dans l'encyclopédie
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QU'EST-CE QUE LES LUMIÈRES ? Emmanuel Kant Fiche de lecture
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 6 244 mots
Les raisons de la lâcheté Mais les peuples ne pourront réellement progresser que s’ils parviennent à surmonter une lâcheté régissant encore trop souvent les comportements. « La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes [...] restent cependant volontiers, leur vie durant, mineurs ». Juger par soi-même, c’est devenir responsable des actes qui découleront logiquement de mon jugement.
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MESSADI MAḤMŪD (1911-2004)
- Écrit par Sayed Attia ABUL NAGA
- 1 270 mots
Le héros de cette pièce, Ghaylan, est un surhomme qui voudrait améliorer la cité, produire, créer, « secouer brutalement les gens jusqu'à ce qu'ils fassent pénitence de leur faiblesse, de leur lâcheté, de leur aversion pour l'eau et de leur amour pour la sécheresse ». Selon Taha Hussein, Māṣadī a su concilier dans cette pièce la philosophie musulmane avec l'existentialisme, traiter, sous l'influence de Camus, le mythe de Sisyphe, décrire la révolte qui pousse la raison humaine à s'insurger contre l'inhumanité de l'absurde.
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ROMAN DE FAUVEL
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 1 796 mots
- 1 média
Fauvel est un âne roux chargé de tous les défauts ; son nom est un acrostiche de ses vices : Flatterie Avarice Vilenie Variété (c'est-à-dire inconstance) Envie Lâcheté Le Premier Livre, de 1 226 octosyllabes, décrit l'ascension de l'arriviste Fauvel. Le Deuxième Livre, de 2 054 octosyllabes, est un récit allégorique : Fauvel veut épouser Fortune, qui lui a permis d'accéder au pouvoir ; Fortune refuse mais lui accorde la main de Vaine Gloire ; naissent de leur union des petits « fauveaux » qui répandent partout la corruption et le mal.
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PYAT FÉLIX (1810-1889)
- Écrit par Jean BANCAL
- 2 453 mots
Ce théâtreux de la politique fut durement jugé par ses pairs, dont certains dénoncèrent son goût de l'intrigue et sa lâcheté à la chute de la Commune.
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CHÉNIER MARIE-JOSEPH (1764-1811)
- Écrit par Jean MASSIN
- 2 447 mots
Il est sûr en tout cas que Marie-Joseph n'est pas très bien vu du pouvoir en ce début de thermidor où son frère André monte à l'échafaud, et que les tentatives qu'il a pu faire pour sauver son aîné, malgré l'antagonisme politique qui les opposait depuis cinq ans, n'avaient guère de chances d'être utiles : on doit donc rejeter les accusations de lâcheté portées contre lui à cette occasion, dont il se défendra dans une Épître sur la calomnie assez émouvante (1797) et que reprendra néanmoins sous une forme plus insidieuse Alfred de Vigny dans son Stello.